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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

A propos des délais dans la recherche.

Publié le 27 Juillet 2021 par Canaille Lerouge

Pas assez de recul

entre la mise au point

et la production massive

des vaccins ?

A propos des délais dans la recherche.

 

 

Cet argument qui revient de façon récurrente est-il valide ?

Celles et ceux qui l'utilisent prennent le plus souvent exemple sur les délais antérieurs de cinq ans et plus entre la faisabilité scientifique et la réalisation pratique des vaccins comparés aux 15 mois du 21e siècle.

Cette question est-elle pertinente ? 

A partir de l'exemple le plus souvent utilisé, celui de la polio  mais cela vaut comme point de repère intermédiaire avec l'Hépatite B mis au point en 3 ans fin des années 70 et s'adossant à des technologies liées à l'ADN (recombinant).

La mise au point de tout protocole technique de traitement qu'ils soit préventif ou curatif se fait en labo en usant des technologies de pointe disponibles alors en terme de recherche.

En 1955, il n'y avait pas dans les labos tout l'appareillage et l'informatique disponibles maintenant pour accompagner la recherches.

L'ARN messager ne sera découvert que 10 ans plus tard et les trois Nobel prédiront un usage thérapeutiques dont alors le principe même restait à formaliser.

Dans les année 50-60 malgré une forte accélération due à l'arrivée tant de microscope ultra puissant que des outils mécanique de très haute performance Il fallait pas loin de 8 jours pour une analyse de sang maintenant une poignée d'heures. Quinze jours pour une culture bactérienne et dignostique maintenant 3h00.

Dans les années 55-60, pas de scanner, pas d'IRM pas d'équipement des lits d'urgence (alors en augmentation) pas de pompe à réguler la douleur. Tout outillage maintenant en presque banalité dans notre pays (sauf les lits pour accueillr les malades, eux, passé au laminoir sur la même période (82-2021).

Compte tenu des process technologiques intégrés dans tous les circuits biologiques et médicaux, un délais d'un an est-il aberration au regard des 5 ans de la moitié du siècle précédent ? 

Je suppose que certains de ceux qui défendent cette argumentation du "laissons le temps au temps" font cuire leur patates en frottant des silex pour garder un délais raisonable entre l'étincelle allumant le gaz ou la plaque à induction et la cuisson prête pour la purée tandis que d'autres défilant avec eux s'esbaudissent et sont des experts éclairés de la cuisine moléculaire dont ils auront avec avidité été les courageux explorateurs.

Je pense aussi qu'ils ont tous des fours à bois et pas de micro ondes.

Et que leurs messages énonçant leur choix circulent grâce aux diodes sous ampoules voire - pour les plus méfiant - à galène de leur poste de TSF.

Le débat est tout autre. Il est politique.

Mettre en doute le produit évite de méner la bataille contre les conditions économiques de sa production et de sa diffusion : la privatisation des brevets, la rente de big pharma assurée par le pillage des crédits de santé publique et de la sécu avec la complicité de ceux qui ont privatisé ou (et) laissé privatiser la recherche et la production des traitements préventifs (vaccins par exemple) et curatifs.

Quelle bataille frontale contre les censeurs de libertés par levier sanitaire, ceux qui acceptent de voir des tarifs payés aux labos à 5000€ certaines injections et qui prévoient de décupler le prix des vaccins anti-covid pour gonfler les dividendes.

Là est la bataille politique réelle.

 Ensuite devant la méthode autoritariste et policière du pouvoir, autre chose est de refuser de voir une décision imposée par la contrainte de baïonnette juridique se concluant par l'exclusion sociale de celles et ceux qui doutent ou qui ne peuvent pour raison de santé accder au vaccin.

Est ce en manifestant derrière la droite et les patrons que nos opposants vont trouver la solution ou dans la lutte revendicative là où la répression est organisée par le gouvernement, les lieux de travail, les salariés étant seuls les cibles du gouvernement, pouvoir de police étant délégué au patronat pouvant ainsi encore plus surexploité le salariat ? (pour avoir les mains libres les organisations patronale de la réstauration viennent de demander la suppression du code du travail trop contraignant pour bien appliquer la loi "pass sanitaire").

Question  concomittante : quelles sanctions pour les patrons qui licencieraient pour absence de vaccination leurs salariés clandestins qu'ils emploient à tour de bras dans la restauration et le commerce par exemple ? 

Curieux que ces questions posées de cette façon ne viennent pas dans les débats de la part du plus grand nombre de ceux (heureusement pas la totalité) qui sont prêt a défiler avec la pire réaction mais sont biens moins présent sur ces terrains de luttes là ?

 

 

 

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