Ou la perversité annoncée
du volet transport
de la loi SRU
L’autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) piloté par la droite LR et la présidente de la régioon V. Pécresse, a annoncé lundi avoir suspendu ses paiements à la RATP et à la SNCF, faute d’avoir trouvé un accord avec l’Etat à qui elle réclame une subvention de 1,3 milliard d’euros pour compenser les pertes liées à la pandémie de Covid-19.
Là, devant cette grè_ve des paiements, ni le pouvoir, ni la région, ni l'Etat et son pouvoir ne parlent de prises d'otages. Et pourtant!
« Ile-de-France Mobilités a suspendu les paiements à la RATP et la SNCF », a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’institution présidée par Valérie Pécresse, précisant que « des négociations serrées continuent avec Matignon ».
IDFM verse tous les mois environ 400 millions d’euros à la RATP et 300 millions à la SNCF, a-t-elle précisé.
Le conseil d’administration de l’autorité régionale avait approuvé le 14 septembre le principe d’une telle suspension si un compromis n’était pas trouvé avec le gouvernement.
S'il fallait une preuve du gâchis que représente la régionalisation des transports, elle s'affiche en grand devant tout le monde. De plus, elle institue une inégalité de traitement anti-républicaine à travers tout le territoire (tarification, qualité et densité des dessertes, répartition des investissement).
Cette situation est issue dans sa totalité de la mise oeuvre du volet transport de la loi SRU qui d'une part organise l'explosion de la RATP et la privatisation de ses activités comme elle structure l'éclatement et la privatisdation du transport ferroviaire et la rente aux actionnaires avec la régionalisations des activités de la SNCF en permettant aux majorité politiques de circonstance de recourir aux appels d'offre pour organiser la casse industrielle et sociale du service public.
Pour les deux entreprises grâce à Jospin Gayssot et le volet transport de la loi SRU (laquelle ne traite pas seulement du logement) c'est la grande joie du capital avec la casse des statuts des personnels.
Mais là côté dit de "gôache" c'est silence radio.