Rouge +Blanc= Rosé - Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Avez-vous bien lu la presse* ?

Tout part d'une information qui vous n'avez peut-être pas eu.

Depuis deux ou trois semaines, ça fait des vagues.

Un hurlement s'enfle de Toul à Tavel, d'Angers à la Corse :

Stupéfaction ! Indignation ! Scandale !

"L'Europe", ce machin où Mélenchon avec la pintade du Poitou et d'autres ont dit oui, là où Wurtz nous dit qu'maintenant c'est p'être ben qu'oui, que tous ceux qui briguent vos suffrages se déclarent "européaniste" (sic), même le "front de gauche" alors que le peuple a dit NON!

Cette UE donc, va autoriser l'attribuer 'appellation "vins Rosés" à des mélanges de vin rouge avec du vin blanc.

???!!!

L'hérésie dans les chaix ! Une acculturation des bars à vin!

Bien sûr, certains ne sont pas au courant, ni de ce texte, ni de comment le rosé se fait.

Des vignes aux comptoirs, c'est la stupeur, chacun y va de sa pédagogie, comme au café de la gare de Morlaix : "C'est, dit Pierrick producteur de légumes, comme si tu greffais un chou sur une fleur pour faire un chou-fleur".

+ =

Mon pote, Sylvain, jardinier au Jardin des Plantes qui côtoie agronomes et botanistes d'éclairer plus scientifiquement : "C'est comme si tu cherche à greffer un hévéa sur un poirier pour faire des poires à lavements" (trop de rosé fait des fois déraper, mais on l'excuse : la crise est dure).

+ =

"Ah le bon sens des gens de métiers! Le savoir faire des vignerons de nos terroirs!" comme dirait le Pernod qui fait plus de dégâts sur TF1 que sur le zinc des comptoirs

Les vignerons ont raison de protester.

Nous aussi restons vigilants sinon, avec ces méthodes, aux prochaines élections européennes, à l'identique du vin rosé, mélanger du non de BUFFET à du oui de MELANCHON, à oui, c'est comme si on mélangeait un loup et un phoque....

Au mieux, si ce n'est pas stérile, on n'obtiendrait que... des loufoques!!

Mais cela est une autre histoire

Canaille le Rouge

* A partir d'une brève de comptoir d'un cybertroquet bordelais, un repère allié par tous ces vents de crise (merci à Alain pour le comptoir & à Jean-Pierre pour l'info)