Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

A propos de la décision gouvernementale de mettre Celine comme personnalités incluses dans le recueil 2011 des célébrations nationales, publié par le ministère de la culture

Publié le 21 Janvier 2011 par canaille le rouge in Coup de gueule

Plutôt que de dire ici peut-être plus mal ce que d'autres ici ou là commencent à dire en mieux que je ne le ferai, ce texte de P Perret*

 

Voici les paroles ou lyrics de Ferdinand interprétées par Pierre Perret :

J'ai crû découvrir un grand écrivain.
J'avais dix huit ans quand j'ai lu "l'Voyage"
Puis "Mort à crédit" et après, plus rien
Que des mots fascistes. J'ai tourné la page.
Il aidait les pauvres autant qu'les chatons.
C'est c'qu'il prétendait mais il n'aimait guère
Tout c'qui était négro Judéo-saxon,
D'la grain' de racaille et de rastaquouère.

Oui, c'est toi qui a écrit ça.
Sois fier car c'est grâce à toi
Que tous les mal-blanchis n'ont pas fini
Leur voyage au bout d'la nuit.

(Refrain)
As-tu gagné le ciel, Ferdinand ?
Est-ce que Dieu n'aime que le sang bleu ?
Le racisme chez toi polluait le talent.
Tu étais pas un bien joli monsieur.

" Racisme d'abord, racisme avant tout,
Racisme suprême et désinfection. "
C'est c'que tu écrivais dans "Je suis partout".
Pour toi, Buchenwald fût "la solution".
Tu disais : " La race doit être épurée
Des Juifs, des bougnouls " et, pour illustrer
L'invention verbale dont tu étais si fier,
Tu affirmais : " Je m'sens très ami d'Hitler. "

(Refrain)

Tu écrivis un jour pour ta grande gloire
Que " l'union impure qui rapproche la
Femm' de ménag' blanche et le facteur noir,
C'est sang dominé et sang dominant. "

Ton ami Hitler, Louis-Ferdinand,
Aurait pû te dire, tant il est notoire,
Que l'sang dominé et l'sang dominant
Ont la mêm' couleur au four crématoire.

(Refrain)

Mais ce ne sont là qu'épin's d'acacia
D'un p'tit chansonnier d'agaçants propos
Qui f'ront ricaner l'intelligentsia
Et les nostalgiqu's de la Gestapo.

Oui, c'est toi qui a écrit ça.
Sois fier car c'est grâce à toi
Que tous les mal-blanchis n'ont pas fini
Leur voyage au bout d'la nuit.

(Refrain)
As-tu gagné le ciel, Ferdinand ?
Auquel cas, tu dois pas être heureux
Car, si c'est vrai, ce que l'évangile nous apprend,
Les négros vont aussi dans les cieux.
PS : On aura connu P. Assouline dans le Monde nettement mieux inspiré que par son "playdoyé" juridico-administratif qui tend à dire qu'à idées communes l'engagement militant est barbare mais que les mêmes idées, "qu'écrites", resteraient du domaine du littérairement fréquentable.
Au bout du bout, avec ce genre d'argument là, on justifie le légitime procès Papon mais un banalise Gobineau qui n'est pas passé à l'acte.
Spécieuse comme approche
Commenter cet article