Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Armons-nous et ...partez!!

Publié le 1 Décembre 2009 par canaille le rouge in Coup de gueule




Autoproclamé "Quotidien de référence" comme le disaient ensuite certains de mes profs (et honneur à ceux qui en appelaient à Descartes pour cultiver un doute aussi légitime que confirmé vis-à-vis du titre), "Le Monde" progresse :
avant, il lui fallait au moins trois articles pour cerner une question, aujourd'hui  un seul lui suffit pour répondre à trois interrogations :
 

-L'Arrivée d'Obama allait-elle ouvrir une perspective pacifiste aux USA ?

-Les liens atlantistes allaient-ils se distendre ?

-La France confirmerait-elle une indépendance stratégique ?

 

Seuls les naïfs y croyaient, seuls les crédules peuvent continuer.
 

La réponse est là, aussi brutale que laconique : NON.
 

L'industrie du linceul, des générations de démineurs sont entrain de gagner un avenir que seul égale celui des ONG au service des victimes des dégâts frontaux ou collatéraux dans les populations civiles.
 

Dans les ratios de morts, la France, du moins celui qui peut sans opposition parler en son nom, fournit 1500 unités potentielles.
 

La gare de Vannes n'a pas fini de voir arriver les familles des victimes de ces accidents du travail dont la mort a été préméditée par l'employeur. L'armée de métier engagée sans contrôle de la nation conduit à cette situation. Il est urgent de condamner ceux qui les envoient à la mort d'imposer le désengagement de l'armée française des théâtres d'opérations extérieures (comme on appelle pudiquement ce genre d'aventure).
 

L'article du Monde le dit clairement :

"Nous ne disons pas non à Obama, nous applaudissons à l'orientation qu'il s'apprête à annoncer et nous attendons la conférence du 28 janvier à Londres pour voir ce que les Afghans sont prêts à faire. Nous verrons comment faire pour compléter si nécessaire notre dispositif, notamment en matière de formation"
, indique-t-on en haut lieu à Paris".
 

Pour se sortir de leur bourbier, les USA vont se servir des autres contingents comme plaques de désensablement de leurs troupes;  le gouvernement de la France y accourt.
 

Du monde toujours, même article :

"
M. Obama doit détailler… lors d'un discours prononcé à l'école militaire de West Point, un calendrier de retrait des troupes américaines. "Après huit années, pendant lesquelles nous n'avons pas toujours eu les ressources ou la stratégie nécessaires, il est dans mes intentions de finir le travail".
 

Entre le dernier quart d'heure et le repli élastique, l'impérialisme principal va demander à ses seconds couteaux d'assurer le sale boulot que les USA ne peuvent pas en l'état assurer. "Je retire mes billes, mettez les vôtres".


Les billes, ce sont des vies humaines. 1500 hommes et femmes des garnisons françaises qui vont y aller, une majorité issues des catégories les plus sous pressions de la crise, DOM TOM en tête. Parmi les morts déjà recensés, combien de fils de patron du CAC 40, combien de ceux grandis dans les "plans sociaux" ourdis par les premiers  ou dans les bidonvilles ensoleillés des îles du pacifique ou de Guyane?
 

Envoyé là bas par celui qui n'a pas la fibre militaire.

"Je n'ai jamais aimé être enfermé dans une caserne, même pendant mon service militaire!" a-t-il confié. Sarkozy ne fut pas incorporé dans une caserne de l'armée de terre, mais sur une base aérienne (BA). Et le jeune appelé passa le plus clair de son temps à faire de la politique...  


Nous apprend
l'Express pourtant peu suspect d'antisarkozisme primaire, le journal précise (article du 21 mai 2008):

Un Service National moins lourd que pour un porteur de  FM et plus tranquille que les chars en Allemagne : "Après ses classes, effectuées au Bourget (Seine-Saint-Denis) en décembre 1978, il est affecté à la BA 117, dans le quartier de Balard, à Paris. Il appartient au Groupe rapide d'intervention (GRI), qui n'a rien d'une force spéciale : le GRI s'occupe de la propreté... Tous les matins, de 6 à 9 heures, Sarkozy passe la cireuse dans les halls de l'état-major de l'armée de l'air". Le reste de la journée était libre. Une belle "gâche" que lui avait refilée un ami, aujourd'hui avocat. Sarkozy pouvait donc continuer ses études de droit et exercer son mandat de conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, conquis en 1977."

"Tous se souviennent d'un garçon plein d'allant, cordial et déconneur. "Malgré le 'y' de son nom, il avait persuadé un adjudant moyennement intelligent qu'il était corse!" rapporte un camarade. Pendant les classes, Sarkozy et Eric Raoult -lui-même conseiller municipal du Raincy à l'époque, aujourd'hui député maire UMP- avaient prétexté un conseil municipal pour échapper à une séance de vaccination, qui mettait souvent les appelés KO. Raoult raconte: "Nicolas a pris le micro à la centrale de contrôle pour s'adresser à eux: "Je m'appelle Nicolas Sarkozy, l'un de vos collègues. Comme nous n'avons pas été vaccinés, Eric et moi vous souhaitons un prompt rétablissement." Déjà, à 22 ans, il parlait au nom des autres..."
Fin de la citation de l'Express.

 

La marche des culottes de peau continue : "armons-nous et partez!!"


Voila qui est celui qui, pour faire plaisir à la Bush connexion-Obama successeur, va envoyer 1500 personnes  de plus au casse pipe.

 

Commenter cet article