Quand l'argent publique sert les interets des grosses légumes léonardes
Voici le communiqué du syndicat CGT des marins de Brittany Ferries.(suivi d'un commentaire de la canaille)
La canaille remet en ligne sa p@ges d'il y a quelques jours Parlons un peu de Brittany ferries. qui ne perd rien de son actualité. Profitons en pour poser la question des autres actionnaires qui restent bien silencieux (dont le Conseil Régional de Bretagne représenté par un de ces vice président élu du PcF).
A partir de l'exemple de Roscoff, mesurons les responsabilités : La CCI de Morlaix dit pudiquement les choses :
"Depuis l'origine, c'est la Chambre de commerce et d'industrie de Morlaix qui assure l'exploitation et la gestion du port. Le département du Finistère et la région Bretagne contribuent, à ses côtés et de manière constante, au financement des travaux liés à son développement." (détail ici)
Les bretons financent les travaux lourds mais la SICA et la CCI qui empochent les recettes gèrent comme le fait PSA : les salariés et leurs conditions d'existences sont la variable d"ajustement pour maintenir les dividendes.
Mais nos choufleurologues et artichautlogistes savent hurler contre le secteur public et ses moyens, ils savent mettre le brun dans les installations ferroviaires voir leur faire subir des dégâts pour gueuler si l'argent de Bruxelles n'arrive pas assez vite (encore de l'argent publique).
La pression des légumier de la SICA est-elle si forte que la collectivité territoriale qui finance sur rentrées fiscales les modernisations et mises en conformité laisse les grosses légumes de l'armement encaisser les dividendes et vieillir la flotte mais faire la pluie et le beau temps dans les ports ?
Bel exemple de la mixité "publique privé" tant vantée par les "Zéconomistes du PcF"