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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Désert médicaux et curieuses oasis [avec ♫ ♫]

Publié le 16 Décembre 2011 par canaille le rouge in se coltiner au quotidien

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Futur Othorino bourguignon? 

 

La polémique s'enfle à Dijon :

Surprenant mais révélateur :

 

 «J’ai réfléchi à la problématique dans laquelle nous sommes, notamment en Bourgogne où il y a des déserts médicaux, et je me suis rendu compte qu’il y avait des vrais médecins dans les territoires. Ce sont les vétérinaires, qui peuvent intervenir en urgence», a déclaré dans Les Échos Françoise Tenenbaum, adjointe à la Santé à la mairie de Dijon .

 

Pour elle, la formation de sept ans des vétérinaires permet d’envisager qu’ils puissent agir en urgence en attendant l’intervention du médecin. Une formation d’un an supplémentaire et une modification de la législation permettraient de concrétiser son idée, que l’adjointe au maire qualifie de «personnelle».


«Irréaliste et dangereux»


L’idée, n’a pas manqué de déclencher une foule de réactions, mi-estomaquées, mi-amusées, selon l’enquête menée par "bip". «C’est totalement irréaliste et dangereux ! On n’est pas du tout compétents pour faire une médecine humaine», tonne le président du Conseil de l’ordre des vétérinaires de Bourgogne.

 

«Ce serait un recul des soins apportés aux gens. On reviendrait au XIXe siècle, alors que l’on est dans une politique de médecine de pointe : le médecin généraliste est devenu un aiguilleur vers les spécialistes.» déclare le président du Conseil de l’ordre des médecins de Côte-d’Or, qui préfère accueillir la proposition comme une boutade: «C’est un pavé dans la mare et ça fait bouger les canards. On en retiendra les bonnes intentions.»

 

Car la proposition est le symptôme de la pénurie de médecins, généralistes comme spécialistes, qui sévit en France. D’ici quatre ans, il devrait en manquer 10 000, selon les prévisions, un déficit notamment dû à la politique très restrictive en matière de formation qui s’est appliquée durant des années, cela dans le but de faire des économies. Fin novembre, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, réagissait en annonçant que le nombre des étudiants admis en médecine en France, fixé par un numerus clausus, serait à nouveau augmenté, de 7400 à 8000 par an. Trop tard, déplorent les organisations professionnelles de santé, qui relèvent qu’il faut huit ans pour former un médecin.

 

Des régions délaissées par la mondanocratie des cabinets en zones huppées et la non couvertures des zones rurales ou des quartiers populaires rendent très tentant d’imaginer des traitements de choc de ce type pour gérer la crise.

 

Par contre aucune proposition parmi les parti en lice pour la présidentielle pour supprimer immédiatement le numérus clausus i est vrai que la médecine libéral fourni nombre de notables et cadres des appareils politique qui voient d'un mauvais œil une diminution éventuelle de la taille du bas de laine que la sécu, ses cotisants et les patients leur tiennent au chaud.

Très révélateurs des lignes de forces du projet du PS on ne répare ni ne rénove, on ravaude.

 

Question au maire de Dijon et à son adjointe, existe-t-il une rue, place ou autre, Ambroize Croizat dans leur bonne ville ?

 

Est-ce ainsi que la dame envisage les services d'obstétrique de son département :

http://www.gazette-salons.fr/img/article/veterinaire-vert-300.jpg

 

 

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