Mégaphone ou fauteuil club ?
Cette phrase de Chassaigne dans le Point :
Celui qui signe ici a durant des années participé devant les entreprises à des interventions de dirigeants de son parti de tout niveau de responsabilité et mandat.
Il a installé des sonos, a porté des porte-voix, a tenu des parapluies pour protéger orateurs ou oratrices des intempéries été comme hiver. J'ai contribué dans mon entreprise à encadrer G Marchais, P. Laurent, G. Moreau et d'autres de drapeaux rouges pendant qu'ils-elles s'adressaient à mes camarades de travail.
A ce moment là, le PCF était reconnu comme une force utile au monde du travail et celui-ci savait s'en souvenir lors des grands rendez-vous politiques, et se mobilisait pour lui apporter sa dynamique.
Avec la sortie de Chassaigne on dispose d'une partie des explications sur les évolutions des résultats électoraux de ce qui est ainsi devenu un P"c"F.
"Ne jamais aller devant une usine", au contact des prises de poste et préférer s'installer au chaud avec les patrons -parce que c'est bien ce que cela veut-dire - et sans venir avec un gueulophone pour rendre compte aux salariés, au mieux publier un communiqué rédigé par un attaché parlementaire accompagnant Môssieur le ZElus, quel aveu! Quelle régression idéologique. Du Léon Blum pur sucre.
Faut-il rappeler que ceux qui ont forgé d'historiques Jours Heureux étaient plus connus des bleus, blouses et salopettes que des costards des antichambres et bureaux patronnaux ou ministériels.
On commence à comprendre pourquoi dans les milieux Zotorisés il passe pour un interlocuteur raisonable.
Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.