Après le coup de force constitutionnel

Au nom de la loi,

les chasseurs de prime

de l'EHPAD de la rue Montpensier. 

Dans tous les EHPAD de France et de Navarre, quand le soleil indique clairement qu’il va vers la fin de journée, c’est l’heure du repas puis plus ou moins rapidement suivi de celui d’aller dormir.

Ce 14 avril n’a pas dérogé à ces modalités d’organisation.

Dopés au préalable d’une roborative soupe payée par nos soins, elle peut être de qualité -16 79.54/mois en 2020 , comme cela leur avait été enjoint par ceux à qui ils doivent leur poste, les neufs barbons de la République se sont couchés.

C’est ainsi que cette glauque farandole des ex ministres, ex présidents, ex notables et ex haut fonctionnaires de la droite réunie (Fabius compris dans le lot ; ce qui fait la réalité de l’étiquette, ce sont les actes) chacun locataire pour neuf ans de l’EHPAD de la Rue Montpensier, après avoir reçu les félicitations du MEDEF et leur factotum élyséen sont allés se reposer de tous les efforts que leur avait demandé la rente, le coupon et les coffres-forts.

À son tour, de peur de ne pas trouver le sommeil, pour être sûr de ne pas risquer de remontrance de ses commanditaires, le fringant factotum élyséen en question s’est empressé de promulguer la loi parue ce samedi matin au JO.

Macron affiche ainsi son mépris total du peuple et sa volonté si nécessaire de passer le relais au parti de la Haine lors des prochaines échéances : "Plutot Le Pen qu'une issue populaire". voila son affichage.

Mais notre peuple est ainsi fait que rien n’est jamais écrit d’avance et que les voleurs de vie et pilleurs d'espérance, les sabreurs de Liberté finissent toujours par payer.

Malgré l'Assemblée Nationale, malgré le Sénat, malgré le Conseil Constitutionnel, malgre les chiens de garde invité à jouer les gardes-chiourme et à montrer les dents pour servir leur maître, la lutte continue.