La presse (toutes formes éditoriales confondues) nous bassine depuis des semaines avec la date du 21-12- 2012 au point que même le Monde s'est fendu de la publication d'une étude d'un chercheur du CNRS pour dire pourquoi ce pipeau était en marronier (et lycée de Versailles).
Mais, et c'est là que la question de la maîtrise typographique (que La canaille n'a pas et dont il admire ceux qui la possède) se révèle très importante, regardez autour de vous et reprenez bien le titre.
Si vous écrivez "c'est la fin du monde" panique à bord et irrationalité.
Si devant la crise et ses conséquences, l'impasse historique où le capitalisme nous entraine, muni d'un "n" et d'une apostrophe vous transformez ainsi la proposition :
"C'est la fin d'un monde"
Alors, parce que malgré coups trahisons et désespérance momentanée vous avez foi dans le génie humain et sa capacité collective à trouver des issues aux situations les plus complexes, ce 21 12 2012 n'est plus un mur sans fin mais qu'une marche dans l'échelle calendaire et le 22 au matin.
Peut-être est-ce aussi que les marchands de papier et pisseurs d'encre idéologiquement dominants n'ont pas intérêt à la seconde solution et qu'apostrophe et "n" sont éliminés de leur propos pour maintenir en haleine avec irrationalité du premier terme.
Le 22 décembre, comme le dit la jeuune garde, contre les sabreurs les bourgeaois les gavés les socialo, la Lutte continue