la pression monte
Le ministre délégué à l'Economie maritime Frédéric Cuvillier, candidataux législatives dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais, a été accueilli dimanche matin à son bureau de vote de Boulogne-sur-Mer par une délégation CGT de marins marseillais.
Les marins, appartenant à la SNCM et la CRN (comité régional de navigation), étaient notamment venus dénoncer la concurrence des compagnies employant des marins étrangers moins bien payés.
Les quatre syndicalistes, qui ont traversé spécialement la France pour rencontrer le ministre, voulaient lui rappeler "les engagements du parti socialiste qui devait (nous) rencontrer entre les deux tours de l'élection présidentielle, ce qui n'a pas été fait", ont-ils dit.
Les enseignants et enseignants-chercheurs de la FERC Sup CGT réunis en conférence les 7 et 8 juin dénoncent le communiqué de la CP-CNU du 14 mai 2012 favorable à l'évaluation individuelle hiérarchique quadriennale des enseignants-chercheurs que le gouvernement veut mettre en place en application des décrets Pécresse de 2009. Nous nous indignons du texte de la CPU, cité dans la presse le 4 juin 2012, qui reprend les mêmes idées et les prolonge en vue d'une mise au pas des enseignants-chercheurs. Nous rappelons notre opposition résolue à cette évaluation individuelle récurrente, qu'elle soit faite nationalement par le CNU, l'AERES ou localement par les établissements.
Nous jugeons cette procédure non seulement inutile et coûteuse en temps, mais aussi dangereuse parce qu'elle renforce un système hiérarchique nuisible à l'indépendance des enseignants-chercheurs qui est indispensable à la sérénité de leur travail d'enseignement et de recherche.
Nous condamnons également la « politique indemnitaire » (la PES notamment) que l'évaluation individuelle justifierait et demandons l'intégration des primes dans les traitements
Vendredi 8 juin, une cinquantaine de salariés de l'Aciérie de l'Atlantique (CELSA France) se sont rassemblés sur le rond-point des Libertés, à l'entrée de l'usine Boucalo-Tarnosienne. Ils ont reçu le soutien d'une délégation de dockers du port de La Rochelle - La Pallice, du syndicat CGT de Turboméca, d'élus municipaux de Tarnos et Boucau, de candidats aux législatives Front de Gauche et Europe Écologie Les Verts. D'après les représentants des sections syndicales CGT et FO, membres de l'intersyndicale, le débrayage de 24h, du 8 juin à 6 heures au 9 juin à 6 heures, est motivé par « la dégradation des conditions de travail, le non respect des statuts, le recul du pouvoir d'achat, le mutisme de la direction devant la dénonciation de sa politique de répression envers le personnel ».
50 % de grévistesSelon le délégué CGT, Dominique Chabrol environ 50 % des salariés de l'aciérie seraient en grève pour dire « çela suffit la répression et la pression ». Il précise « qu'à partir du moment où on va à l'encontre de l'encadrement on se fait sanctionner, on a seulement le droit de se taire. On se fait sanctionner par des mises à pied de 1 à 3 jours, voire 1,5 mois sans salaire pour un représentant FO. » Il ajoute « la charge de travail augmente, actuellement on produit 1 million de tonnes d'acier et l'objectif 2012 de la direction est de 1,2 million de tonnes avec un effectif quasi constant d'environ 250 personnes. Parallèlement les augmentations de salaires sont inférieures à l'inflation (+ 0,9 % en 2011 et + 0,6 % en 2012). »
StatutSelon un autre membre de l'intersyndicale le statut des 24 employés travaillant sur le port ne serait pas respecté, l'inspection de travail l'ayant confirmé et CELSA France serait dans l'illégalité mais temporise. Les personnels dont il est question réclament le statut de docker. En ce qui concerne les autres salariés l'intersyndicale revendique l'application de la convention collective de la sidérurgie et non celle de la métallurgie à laquelle ils seraient abusivement rattachés. Contactée la direction locale de Celsa France a précisé « qu'elle ne fera pas de déclaration a ce sujet ».