Au lendemain de "la célébration de la journée internationale de la Femme" (sic), "quelques cinq mille Tunisiennes se sont rassemblées samedi à l’avenue Bourguiba principal artère de la capitale Tunis dans le cadre d’une manifestation pacifique pour défendre leurs droits politiques, sociales et économiques. Plusieurs militantes politiques, syndicalistes et indépendantes en plus de représentantes de la société civile tunisienne ont participé à cette manifestation pour dénoncer toutes formes de violence et de discrimination contre la femme".
Des slogans hostiles au gouvernement notamment au parti majoritaire Ennahdha ont été scandés à cette occasion appelant à la constitutionnalisation de l’égalité entre les deux genres dans tous les domaines. Parmi les femmes-protestataires qui étaient au premier rang de cette marche figurent Besma Belaïd veuve de l’opposant Chokri Belaïd assassiné le 6 février 2013 ainsi Radhia Nasraoui, épouse du leader du Parti des Travailleurs tunisiens Hamma Hammami.
Mais voici aussi la réalité tunisienne : cela provient d'un de ces députés du parti de l'obscurantisme et de la rég(p)ression qui est au pouvoir. Attention, à manipuler avec des pincettes gants et produits désinfectants : "l'excision comme outil d'hygiène sociale"
L'auteur de ces propos (élu à Sfax) n'est pas si marginal que cela puisque nous appprenons que :
Les réserves tunisiennes sur la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (Cedaw) ne seront finalement pas levées par le gouvernement islamiste en place à Tunis.
Le ministre des affaires religieuses (car il y en a un) peu tranquillement expliquer :
Tout en admettant, lors du débat, que la Cedaw apporte une contribution importante au renforcement des droits de la femme, M. Khademi a estimé, toutefois, que
cette convention comporte des principes et une approche qui sont en contradiction avec les normes nationales
,
à connotation islamiste.
«Le débat que suscite la Cedaw trouve son origine dans les différences de culture, des référentiels, des normes et des traditions sociales», a insisté le ministre des Affaires religieuses.