Pour l'instant, tant que l'enquête n'a pas totalement abouti, avançons au conditionel pour rester dans les clous d'une officielle prudence.
Pour éviter toute déformation à caractère plus ou moins xénophobe, La Canaille a retiré tout ce qui tentait de tirer l'atention sur la nationalité des mis en cause .
Les fait rapporté par Sud Ouest de ce 7 juin:
Le 25 mai, le tribunal correctionnel de Perpignan a condamné à huit mois de prison avec sursis un routier, sous-traitant d'une filiale du groupe de logistique français Geodis (filiale de la SNCF), pour une fraude aux dépens de la société des Autoroutes du sud de la France (ASF, groupe Vinci).
Et, nouveauté par rapport à de précédentes décisions de justice, le camion, propriété de la société concernée, Giraud Iberica, a été confisqué. Preuve, selon l'avocat d'ASF, Me Emmanuel Tricoire, que le tribunal n'a pas cru à la "bonne foi" de l'entreprise, laquelle, dit-il, ne peut pas ignorer les pratiques des routiers travaillant pour elle.
Selon l'avocat, le chauffeur condamné était en relation avec une vingtaine d'autres routiers impliqués dans la fraude mais qui, eux, ne se sont pas fait prendre.
Le système est à la fois simple et organisé. Les chauffeurs font de fausses déclarations de perte de tickets de péage, qu'ils conservent ou s'échangent entre eux sur des aires d'autoroute, afin d'économiser un trajet.
Variante dans la méthode, certains péages sont tout bonnement payésavec des cartes bancaires volées, comme le relevait le tribunal deBordeaux dans un jugement rendu en février 2011. à l'encontre d'un autre routier et de son gendre, qui s'étaient fait prendre avec neuf cartes bancaires dans leur camion.
Selon ce jugement, le routier, condamné à un an de prison avec sursis, avait expliqué travailler en autonome pour Giraud Iberica, qui lui avait confié une carte de paiement sur laquelle il devait régler le péage et le carburant, sommes déduites de son revenu. Pour économiser sur les frais, il avait admis avoir pris l'habitude d'utiliser des cartes volées, achetées sur un parking, ou de faire de fausses déclarations de perte de tickets.
Plusieurs procédures sont en cours. Selon Me Tricoire, deux chauffeurs ont été condamnés mardi à Bayonne à de la prison avec sursis et des amendes, un dossier est en cours de renvoi à Toulouse et un certain nombre de plaintes déposées par ASF sont au stade de l'enquête préliminaire.
"Il y a une multiplication de plaintes contre les chauffeurs, qui sont les auteurs directs des infractions", note l'avocat, "mais l'essentiel de ces routiers travaillant pour la même société, il serait intéressant de rechercher la responsabilité de la personne morale".
Rappelant de son côté mettre à la disposition de ses sous-traitants des "badges" afin de leur éviter d'avoir à avancer le prix des péages, Géodis indique n'avoir connaissance que de "cas isolés" de fraude. "Quand ceux-ci ont été portés à notre connaissance, nous avons demandé à nos sous-traitants de mettre fin aux contrats des chauffeurs concernés", a souligné un porte-parole.
Le monde de l'économie de du 15 juillet 2010 nous informe que :
La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, a donné jeudi son feu vert à la prise de contrôle total de Giraud, un transporteur routier français, par Geodis, filiale fret et logistique de la SNCF.
Giraud Europe du Nord, qui emploie 454 personnes, a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 76 millions d'euros. La branche Europe du Sud, qui compte 244 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 105 millions d'euros, est notamment la troisième entreprise de transport de marchandises en Espagne.
Geodis BM, la branche de transport routier de Geodis, avait déjà acquis les périmètres sidérurgie et Europe de l'Est de Giraud, groupe détenu à 75 % par le fonds Butler Capital Partners, en cours de restructuration.
Quand La Canaille disait que Pepy était directement responsable de la chute du Wagon isolé et de l"évasion du fret ferrociaire vers la route, d'aucun disait que c'était procès d'intention.
Canaille le Rouge pose deux questions :
Les services de Guillaume III font-il toujours signer des clauses de non concurrence aux jeunes embauchés à la SNCF et dès lors quid de leur légitimité quand l'exemple vient de l'autorité imposant la clause?
Ces pratiques au regard des différents engagements du gouvernement et des orientations en matières environementales sont-elles compatibles et ne demandent-elles pas la mise à plat de tout l'état major de la SNCF l'éviction de la direction fret et une reprise en main par a tutelle du piotage du Groupe SNCF ?
Si les pratiques décelées par la justice se confirmaient ceux qui encadrent de tels délits doivent-ils rester à la table de rencontres type "Grenelle de l'environement" ou rencontrer leurs leurs avocat aux parloirs des "Fleury Mérogis de l'internement "?