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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

JP la Fronde ? Non, juste des maires du palais

Publié le 1 Novembre 2009 par canaille le rouge in Nouvelles du front

Taxe Professionnelle, organisation territoriale et représentation, la méthode ou le fond ?

 

Ainsi donc, une bannière de notables de droite ferait fronde face au château ?
 

Don Raffarin y Positivattitude del Poitou mènerait l'ost ?
 

Lâcheraient-ils l'autocrate ?
 

Que non.
 

Ils sont d'accord en tout et sur tout sauf sur l'ordre des déconstructions à poursuivre. C'est qu'ils sont intéressés.
 

Vieux routiers politicards, ils avent que leur légitimité territoriale, celle qui assure la rente politique et ses avantages pourrait être menacée, prise en tenaille entre la colère populaire et l'autoritarisme galopant de Fa# 1er.

 

C'est que la réforme de la T.P., c'est à manipuler avec des pincettes, c'est explosif.

Comme il s'agit de leur principale source de revenus, les collectivités territoriales s'inquiètent. En 2009, elles touchent 26 milliards des entreprises, et 10 milliards de l'Etat, dès 2010, les entreprises ne paieront plus que 18 milliards,
réforme que le "Raffarin's rase band" soutient.
Mais pas les élus de terrain.

Les sénateurs qui détiennent leur mandat des élus locaux sont sur le rebord de la friteuse
, et elle chauffe. 2010 les inquiète dans les campagnes comme dans les communes urbaines. Les pertes des collectivités seront, dit Bercy, compensées. Si le gouvernement a renoncé à instaurer une péréquation nationale du produit de cette contribution, les députés obtenant le maintien d'un lien fiscal entre les territoires et les entreprises qu'ils accueillent, l'expérience de la décentralisation et des mensonges d'état font tousser.

Donc les connétables des marches du royaume renâclent à l'unisson et agitent les bannières.

 

Pour ne pas frontalement affronter le chef, ils rusent. Pour faire passer les cadeaux au capital, d'abord supprimer l'épée de Damoclès des représentations démocratiques , et donc au feu communes, cantons départements et autres instances fruit de de siècles de constructions démocratiques.
Et ce jeunes fou de Fa# 1
er, si impatient, qui n'a pas compris. Faut tout lui dire.
 

Ecoutez nous majesté, sinon ...D'abord exploser les formes républicaines de la représentation nationale en se préservant une niche au moyens d'un tripatouillage de la loi électorale que même le Conseil d'Etat ne semble pas partager. Puis ensuite et une fois "les entreprises libérées des pesanteurs fiscales" de l'ancien système regarder le contenu que doit avoir la cassette des notables new look pour légitimer leur mandat. Voila ce que demande le baudet du Poitou.
 

Si le château veut tout contrôler, les baronnets veulent leur part. Comme l'autocrate doit être légitimé pour partie par les dits baronnets, du moins pour l'instant encore, ils tentent de jouer leur carte.
 

En plus, immense avantage dans la période, cela permet de porter le débat vers un espace plus obscur et mieux politiquement balisé que ces marécages qui cultivent la chute dans les sondages et les effondrements dans les élections partielles. Cela vous a une autre tenue que les péripéties autour de fa#2 et son gratiné epad au fromage.
 

Et le PS, toujours à la recherche de gages à donner à la bourse saute dans le piège avec entrain.
 

Donc les représentants du capital, avec les deux réformes, régulièrement menacés voire battus au plan communal, départemental et régional vont tenter un coup de force institutionnel et antidémocratique et ensuite se donner les moyens pour continuer le plus longtemps possible.

 

Ne trouvez-vous pas que devant une telle menace contre la République et la démocratie ce que d'aucun appelle " l'arc républicain" s'est pour le moins transformé en guimauve ?
 

Comme pour tous les grands combats de société, pour  les battre, il va falloir s'organiser sans compter sur ceux qui tiennent à rester dans le jeu de rôle. Le problème, c'est que pour l'instant chaises musicales des régionales obligent, ça ne se bouscule pas pour aider le mouvement populaire à engager cette bataille.

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