Derby d'Epsom côté champ
C'est notre maison bip de référence (celle que nous laissons anonyme puique refusant de faire de la pub au p@giste qui la citent et les menaçant de poursuite) qui donne l'info.
Trois carcasses de cheval (sic) provenant d'abattoirs britanniques et contenant des traces de phenylbutazone, un anti-douleur potentiellement nocif pour la santé humaine, ont été envoyées en France, a annoncé le ministre britannique de l'agriculture, David Heath, jeudi 14 février.
Le ministre a précisé aux députés que des traces de ce produit avaient été détectées dans huit carcasses testées au Royaume-Uni et que trois d'entre elles étaient "peut-être rentrées dans la chaîne alimentaire" en France. En revanche, cet anti-douleur n'a pas été détecté dans les produits de la marque Findus testés au Royaume-Uni, a-t-il ajouté. Le ministre britannique a précisé que l'agence de sécurité alimentaire (FSA) "travaille avec les autorités françaises pour tenter de sortir la viande de la chaîne alimentaire".
Derby d'Epsom coté foule
Cela conduit à au moins trois et quelques observations:
1) Au "G-B land" on ne mange pas de dadas (ce qui n'est pas blâmable en soi, culturellement parlant La Canaille n'est pas tenté par les criquets donc ayons de la mansuétude pour d'autres foules gastronomiquement ignorantes). Pour autant ceux qui jouissent d'une écurie de course ou de chasse à courre (rarement les chômeurs de Liverpool ou les ex ouvriers tisserands de Manchester-souvent chômeurs eux aussi) font, pour l'améliorer, abattre et vendre pour en revendre la viande vers leur propre outre-Manche leur meilleur et historique escabeau mobile.
Seule erreur de Shakespeare ce n'est pas "Mon royaume pour un cheval" mais "Notre Empire et les chevaux", même vaccinés à la mode vaches folles.
2)ceux qui revendent ces carcasses n'ont pas l'air d'avoir trop de souci avec le contrôle sanitaire dès lors que cela part à l'export.
3) Ce Caméron, légionnaire du capital britannique, a plus d'énergie à diminuer les moyens européens de la banque alimentaire que de réduire les subventions de ses propres agriculteurs surtout quand la maison Plantagenêt domicilié à Buckingham est la première bénéficiaire.
Derby d'Epsom côté encaisseurs des subv de la PAC
3bis) Blummollet qui a rencontré notre centurion de la BP (aussi filiale de la maison Plantagenet) n'a pas l'air d'avoir soulevé ce problème. Les producteurs laitiers du grand ouest et d'agriculture de montagnes apprécieront.
4) Cet article démontre le fondé des interpelations de la CGT de DGCCDF et de de sa Fédé de l'Agro. Findus et coutumes, DGCCRF ou quand le boeuf à une fièvre de cheval CGT, etaussi Agrobusiness : vu depuis ceux qui se coltinent abattages et chambres froides
5) Come le scandale est connu, public, depuis plus de trois mandatures, cela pose la question de l'irresponsabilité politique d'élus dit de gauche (et là bien sur, on élimine totalement le PS complice, on tente d'y voir un peu clair parmi le bordel des verts, et claire cruement l'incapacité−ou la cécité volontaire−du GUE).
Pourquoi cette charge ?
Le seul endroit où TOUS les textes transitent c'est au parlement de l'UE et dans les différents groupes techniques.
Soit ils savent à la place et mieux que tous les professionels compétents, et prétendent sans les informer décider à la place des électeurs, soit ils ne donnent pas les informations dont ils disposent.
Dans les deux cas ils sont tout sauf communistes.
C'est cette démonstration qu'ils sont tout sauf communistes qui fait que la maison Buckingham peut les remercier.