l'Europe prise en otage ? Burki met le doigt sur la question
Encombrements dans les aérogares et aéroports, usagers pris en otages.
D'autres bloqués des heures dans des salles d'attente non prévues à cet effet.
Ca suffit !
Depuis plusieurs jours un conflit aux conséquences telluriques perturbe l'organisation
européenne des transports.
Tous nous savons que notre planètes est soumises à des pressions qui se manifestent
essentiellement là où les capacités de résistances sont les plus vulnérables.
Cela a des conséquences couteuses et intolérables pour les compagnies
aériennes.
Chacun a le droit au respect de ses conditions de vie et de travail, l'expression des tensions et conflits de toutes natures est un
droit dans les pays démocratiques mais les usagers ne doivent pas pâtir de ces antagonismes.
Qu'un département islandais décisif pour l'organisation des transports
aériens demande à pouvoir librement casser la croute est une chose. Mais que le conflit conduise à ce qu'à l'instar de quelconques cheminots français enfumant de rouge leurs débordements
revendicatifs, les failles énergétiques de Reykjavík paralysent tout le trafic aérien de la partie la plus riche du monde est une prise d'otage intolérable et la Présidence de la République a décidé d'y mettre un
terme.
Pour ce faire, J-Louis Borloo ministre
chargé des transports, de l'environnement et de l'élevage des lapins, est chargé d'une mission exploratoire pour solutionner le conflit. Il sera accompagné de D. Bussereau
secrétaire d'état au renforcement des digues et aux transports, expert en comptage des cabillauds du nord ouest.
La mission interministérielle, au vu de sa compétence reconnue en
la matière, a sollicité Claude Allègre spécialiste de la tectonique des claques pour contacter les parties en conflit pour explorer sur place les pistes d'une issue
raisonnée.
Celui-ci sera héliporté sur zone le plus
rapidement possible. Arrivé à Hadèstination il sera accompagné de M. Charon, conseiller spécial de la présidence, chargé de logistique pour le guider aux portes des enfers.
Un collectif de correspondant du CNRS cherchera à
ne pas perdre le contact avec l'expédition jusqu'à son arrivée sur site.