Perséïdes de février voit les étoiles décliner. Étoiles brillante hivernales apportent gel dans les foyers
Des camarades et amis ayant demandé à La Canaille d'intervenir dans le débat du P"c"F, ce débat étant par principe interne et n'y ayant plus aucun droit, il ne s'agit que de l'impression ressentie à regarder ceux qui veulent qu'on les soutiennent sans jamais prendre l'avis des étais.
C'est l'image des perséides, étoiles fugitives, filaments rallumées qui en moins d'un instant traversent l'univers politique, leur écrin déclinant, s'éteignant aussi vite que leur trait fut ardent.
Comme celles d'été, en trois jours c'est bouclé.
Et revient aussi vite le mirage du marché
Comme dans Faust, il exige ses gages.
Voici la contribution de la Canaille au congrès du PCF (avec la complicité du vieil Hugo).
C'est un moment statutaire.
Regarde, toi que l'idée travaille
de l'ex colosse le suaire,
Qui rase de près les murailles
Sur la terre de nuit plombée
Des notables, du haut des balcons
Regardent comme au défilé
Les foucades de leur Mélenchon
Sa haute silhouette noire
Domine maintenant la cour
On sent à quel point il peut croire
Avoir conjuré Billancourt
Montrant au grand jour ses carences
Il tient du PC tous les tours
Lequel malgré tout veut bien croire
garder ses sièges encore un tour.
Congrès les yeux vers les étoiles
Refusant d'entendre les clameurs
Ils foulent comme marins les vieilles voiles
L'idée de chasser l'exploiteur.
Canaille le Rouge n'est pas certain
du tout que ses viles rimaillures
Soient prisée au point d'être pain
Bénit du rapport d'ouverture.