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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Productions dans les territoires occupés par Israël

Publié le 27 Août 2012 par canaille le rouge in Nouvelles du front

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Cela ne reglera pas le problème, loin s'en faut , mais cela va mettre un cailou dans la chaussure des colonialistes isarélien et ouvre une breche dans le glassis protecteur dont bénéficie l'expensionisme de Tal Aviv.

La question du choix personnel de refuser d'acheter des produits frais ou manufacturés issus des zones colonisées n'est certes pas réglée, mais que cela soit le pays qui a été aidé par le boycott de l'apartheid qui soi à l'initiative est un acte politique important.

http://www.carlosommaruga.ch/local/cache-vignettes/L425xH262/800px-Boycott_Apartheid_Bus__Lonodn__UK-_1989-e7f82.jpg

 

Un label "fabriqué dans les Territoires palestiniens"

Mis en ligne le 22/08/2012

Cette décision est conforme à la ligne de l'Afrique du Sud qui ne reconnaît pas les territoires occupés au-delà de ces frontières comme faisant partie de l'Etat d'Israël.

Le gouvernement sud-africain a décidé mercredi en conseil des ministres d'imposer un label sur les produits importés des Territoires palestiniens occupés à la place de la mention "made in Israël".

"C'est conforme à la ligne de l'Afrique du Sud qui reconnaît les frontières de 1948 délimitées par l'ONU et ne reconnaît pas les territoires occupés au-delà de ces frontières comme faisant partie de l'Etat d'Israël", a précisé un porte-parole, Jimmy Manyi, lors d'un point presse.

L'Afrique du Sud n'appelle pas pour autant au boycott des produits d'Israël, pays avec lequel elle entretient traditionnellement de bonnes relations, mais dont la décision risque d'ouvrir une crise diplomatique.

Cette initiative avait été qualifiée de "raciste" en mai par un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, et suscité une manifestation de quelques centaines de personnes à Pretoria fin juin. Le 14 juillet, le ministre sud-africain délégué aux Affaires étrangères, Marius Fransman, avait prononcé un long discours sur ce sujet au Cap.

"La diplomatie économique peut être l'une des armes les plus efficaces pour changer la situation palestinienne. Les Palestiniens et leurs soutiens, inspirés par le boycott économique de l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, cherchent depuis des années à imiter notre succès dans ce domaine", avait-il dit.

"Jusqu'à présent, la campagne de boycott a eu un effet économique négligeable, mais la voix d'un gouvernement comme le nôtre pourrait donner un coup de pouce symbolique", avait-il poursuivi.

"Notre position politique sur la situation en Palestine est indubitablement marquée par notre propre histoire d'oppression et d'abus des droits de l'Homme", avait ajouté M. Fransman, citant également le poète palestinien Mahmoud Darwich, Albert Luthuli -- ex-président de l'ANC et prix de Nobel de la paix 1960--, Nelson Mandela et Che Guevara.

L'Afrique du Sud est l'un des pays où les Palestiniens ont une ambassade et non une simple représentation.

La semaine dernière, un autre ministre adjoint des Affaires étrangères Ebrahim Ebrahim s'était déclaré "préoccupé par les visites de haut rang ou d'institutions gouvernementales sud-africains en Israël car elles légitiment l'occupation par Israël de la terre palestinienne".

"Israël et l'Afrique du Sud ont des divergences politiques ce qui est légitime. Ce qui est totalement inacceptable, c'est l'utilisation de mesures qui, par essence, discriminent et isolent, créant un boycott général", a affirmé le porte-parole, Yigal Palmor, dans un communiqué.

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