En guise de coup de gueule devant les débats byzantins de ce jour alors que c'est d'action qu'il doit être question.
En fin d'un long hiver, il avait tant neigé.
Un ciel menaçant rassemblait les nuées. Et les villageois
Prévoyant le retour des flocons et leur charge entassée
Depuis bientôt une lune, tous ensembles rassemblés
Avaient d'un grand effort dégagé tous les toits.
Ravitailler tant que le passage fut possible
Pétarder les couloirs, détourner l'avalanche
C'était première urgence de retrousser les manches.
Rassembler et construire, passer à l'action pour bloquer l'Aquilon
Au premier étage de la salle paroissiale
Tout de pourpre vêtu, byzantin consistoire,
Durant se temps cherchait qui prendre comme futur pape.
Puisque l'hiver fini, le titulaire usé
Il faudrait bien penser à repasser la cape
Chacun de revoter et s'y battait comme foire.
Chacunière éloignée de chacun alerté
Attendait du conseil une action concertée.
Le conseil, lui, de la qualité du pourpre faisait ses exégèses.
Alors que l'avalanche atteignait les mélèzes.
Et d'un coup, par elle dépassé, le sacré collège du monde fut coupé
La porte de Montreuil pouvait chercher nouveau ponte
Le peuple, avait décidé prendre ses affaires en compte.
Au printemps accomplis, il voulait enfin voir
Sa vie se bonifier et non pas leur champ de foire.
Il fit sans le pourpre, sauf celui des bannières.
Aquilon fut vaincu contraint par des barrières.
Le soleil regagné, on comptait les points, les échecs, les acquis.
D'aucun cherche toujours à savoir
Si dans ces circonstances, naufrage du consistoire
Est un signe de replis
Ou de progrès cassant délégation de pouvoir.
Cler 31/05/2012