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Déjà il y a un siècle ce bon vieux Lénine disait déjà que toute pratique est pratique d'une théorie.
C'est le point de vue de cette pratique à partir d'une connaisance de la théorie dont il question ci après.
Avant même de revenir sur un débat ouvert par sa dernière correspondance, un coup de projecteur d'une cairote qui sait ce que lutter veut dire sur ce premier mai 2011 en Egypte.
La révolution, il y a celles et ceux qui la commentent sur internet et celles et ceux qui sont là ou ça braise.
Quand on dit primauté au mouvement populaire, cela impose d'être cohérent.
snony, on t'embrasse.
Il est 12h45. Le premier rassemblement libre
du 1er mai en Egypte n’est prévu qu’à 16h mais déjà, la place grouille de monde.
Des groupes se rassemblent et prennent leurs marques un peu partout, malgré le soleil qui tape très fort aujourd’hui. La journée promet d’être chaude au sens propre comme au figuré.
Des drapeaux flottant côté Talaat Harb, près des vendeurs de T-shirts révolutionnaires, donnent des couleurs inusitées à la place. En exclusivité mondiale sur ce blog (si, si), voici la
première apparition publique du parti communiste égyptien sur Tahrir. Les militants n’en sont pas peu fiers, après des années de combat dans l’ombre, voire à l’ombre.
C’est ce qu’explique le premier secrétaire Saleh Adly à la presse, tandis qu’un jeune responsable, Rami Sobhi est interrogé par des journalistes quant aux positions du parti sur la religion.
Pendant l’interview un jeune des Frères s’approche et harangue le groupe. Les militants se détournent et 
ne répondent pas à la
provocation.
On attend des cortèges de salariés, qui vont se regrouper par professions vraisemblablement. J’arrive pour ma part du siège du nouveau syndicat des enseignants à Dokki, et j’ai pu mesurer que la mobilisation va être importante.
Des compléments ce soir, inch allah bien sûr.