Serait-ce que Valls discrètement se ferait la main sur le dos de la jeunesse réunionnaise ?
En attendant voici ce que (journal du PCR) met en ligne (lien pour article complet (ICI).
La Canaille en extrait ce court passage et ne porte pas avis sur les interventions des élus locaux tant la réalité réunionnaise est complexe.
Par contre à la façon des trois critères de la répression policière classique (unité de temps : quand la colère monte, unité de lieu : les zones populaires, unité d'action : méthode musclée et provocatrice), il semble que la préfecture, pour ce qui la concerne, De Frey à Valls en passant par Ponai et Hortefeux ou Guéant assure une belle continuité et sait bien distribuer les coups en bas pour donner des gages en haut :
"... dans un pays où officiellement 23.000 jeunes de moins de 25 ans sont au chômage, soit un taux de 60%, la tension est extrême.
les forces de
répression (qui) ont été engagées pour dégager les barrages. Les jeunes ont été soumis à des tirs de grenades lacrymogènes et ils ont été chargés. Ils ont riposté en lançant des galets sur les
forces de répression.
Hier soir à l’heure où nous mettions
(19 février 2013 à
02h00min) sous
presse, des scènes de guérilla urbaine secouaient la Rivière des Galets, avec les policiers qui poursuivaient les jeunes et investissaient des cours d’immeuble.
Cette répression ne va pas favoriser le retour de la sérénité. Car ce qui s’est passé hier au Port peut se produire n’importe où à La Réunion, les barrages à Saint-Pierre et au Tampon hier après-midi l’ont rappelé. Dans toute l’île, les jeunes sont la cible de la violence du chômage, et ils n’en peuvent plus d’attendre.
Si la sous-préfète continue, avec un stage de perfectionement pour "travailler efficacement " les jours d'élections, elle sera à point pour avoir un poste en "métropole".