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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

♫ ♭ ♫ Sortez vos Kleenex, les marchés sont déprimés

Publié le 26 Février 2013 par canaille le rouge in Nouvelles du front

 

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Va-t-on retrouver la patron de la banque du Vatican pendu sous un pont ?

Celui du Mont de piété va -il alles faire le tapin pour combler les déficits ?

Le Pape en fuite aura-t-il des remords ?

Tout est possible .


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http://sdllemonde.fr/sites/default/files/imagecache/product_full/wysiwyg_imageupload/1/LeMondeSDL_5_3.gif :Les Bourses évoluent en nette baisse, mardi 26 février, sous la menace d'une Italie ingouvernable. L'indice phare de Milan a ainsi chuté de 5 %, suivi par le Dax de Francfort, qui perd plus de 2 %, et le CAC parisien, qui recule de 3 %, Madrid flirtant avec une baisse de près de 4 %. Ces mêmes Bourses avaient déjà reculé, lundi, avec les résultats anticipés venus de l'autre côté des Alpes.

 

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Pointe la méthode UE : on refait le vote, il ne nous plait pas :

http://yagg.com/files/2012/08/logo_liberation.jpg Les Bourses de Paris, Milan et Francfort réagissent mal à l'incertitude qui se dégage du scrutin, redoutant un arrêt des réformes.

Les investisseurs n’aiment pas l’incertitude et se méfient des politiques. Dès lors, rien de plus effrayant pour un investisseur qu’une élection au résultat bancal, comme le confirme l’orientation des marchés aulendemain du scrutin italien. Vers 11 heures, le taux des obligations d’Etat à 10 ans de la péninsule était en hausse de 6,3%, retrouvant ses niveaux de décembre 2012. Au même moment, du côté des bourses, Milan perdait 3,9%.

La déprime gagnait l’ensemble des marchés européens : le CAC 40 perdait 2,1%, Francfort 1,7%, Londres 1,2%, le secteur bancaire étant particulièrement touché. Dans la nuit, même les bourses asiatiques n’ont pas dérogé à la tendance négative. Quant à l’euro, il se maintenait par rapport au dollar, mais après avoir sensiblement baissé les jours précédents.

Le cauchemar des marchés

Après quinze mois d’un gouvernement Monti tout en rigueur, l'échec du «Professore» et la composition encore incertaine de la future coalition inquiètent les marchés. «De nouvelles élections pourraient être organisées», juge Chris Weston, analyste chez IG cité par l’AFP.


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Même l'Huma (qui maintenant s'en étonnera) pour être au diapason titre à partir des marché et non pas des interêts populaires :


MONDE L'Italie sous la pression des marchés et des tenants de l'austérité

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 L'Italie sous la pression des marchés et des tenants de l'austérité 

Les bourses européennes ont ouvert dans le rouge ce mardi matin après l'annonce des résultats des législatives italiennes. Les gouvernements allemands et espagnols appellent Rome à ne pas dévier de la politique d'austérité instaurée par un Mario Monti installé au pouvoir par Bruxelles et les marchés en 2011, et balayé aujourd'hui dans les urnes. 


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Le CAC 40 de nouveau chahuté après le scrutin italien

Oil Prices

Le risque qu’aucun gouvernement ne puisse émerger des élections italiennes, faute de majorité, plombe le CAC 40 qui cède environ 2,5%. Milan perd plus de 4%.

Le spectre d’une crise politique en Europe effraie de nouveau les marchés. Après Wall Street hier et les indices asiatiques ce matin, le CAC 40 a démarré la séance en net recul mardi, une chute d’ampleur comparable à celle du 4 février (-3%, déjà en raison de l’incertitude sur les résultats des législatives italiennes). Après quelques minutes de cotations, l’indice phare parisien reflue de 2,34%, à 3634 points.

Le verdict des urnes ne permet pas en l’état de dégager une majorité susceptible de gouverner le pays. Alors que Rome reste très endettée, les investisseurs se demandent donc qui pourrait poursuivre la politique de redressement des comptes entamée par Mario Monti. Et alors que le Trésor italien doit placer 8,75 milliards d’euros d’obligations à six mois, le rendement des bons à 10 ans se tend à 4,84%, un plus haut niveau depuis novembre dernier.

 

 

Un douloureux cri du coeurlancé depuis le rond point des champs Elysées 



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Curieusement pour mesurer les écarts, seul La Croix part et reste sur le terrain politique irtalien (effet vatican ?) 

 

http://www.bayard-reseau.com/wp-content/uploads/2012/03/la-croix-logo.pngHervé Rayner : « La hantise du fascisme explique le bicamérisme en Italie »

Au terme des élections législatives, organisées les 24 et 25 février en Italie, la coalition de gauche, menée par Pier Luigi Bersani, a remporté la majorité des sièges à la Chambre des députés, selon des chiffres du ministère de l'intérieur portant sur plus de 99,9% des bureaux de vote.

La Chambre des députés italienne, à Rome.

(ALBERTO PIZZOLI / AFP)

La Chambre des députés italienne, à Rome.

La coalition de gauche obtient 29,54% des voix contre 29,18% à la coalition de droite de Silvio Berlusconi, mais la loi électorale lui permet d'obtenir 340 sièges sur 630 à la chambre basse, même avec ce faible écart.

Au Sénat, selon les premiers chiffres du ministère, la gauche remporte 113 sièges avec 31,63% des voix contre 116 à la droite même si celle-ci n'obtient que 30,72% des voix.

Hervé Rayner, spécialiste de l’Italie à l’Institut d’études politiques et internationales de l’université de Lausanne, raconte l’histoire d’un mode d’élection plusieurs fois réformé. 

 

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Le Monde encore lui avec sa vision éclaire les choses. Si son analyse ne dit rien des causes et pour cause, par contre son dignostique sur l'état d'esprit des diafoirus est  croustillante et les références permanentes aux équarisseurs pour demander la médication montre l'état des lieux : 

 

 

Un recul symptomatique du malaise des marchés face aux résultats des élections. La gauche a remporté la Chambre des députés, mais semble avoiré choué au Sénat, plongeant la troisième économie de la zone euro dans une impasse politique. Seul véritable vainqueur du scrutin, Beppe Grillo et son Mouvement 5 Etoiles (M5S) a su séduire en surfant sur le rejet de la classepolitique, la colère contre l'austérité et la défiance à l'égard de l'Europe. 

Même incidence sur le marché des changes : l'euro continue de reculer encore un peu, prolongeant sa chute de la veille et cabotant autour de 1,30 euro. En revanche, les valeurs perçues comme "sûres" connaissent les faveurs des investisseurs : or (le métal précieux a connu sa plus forte hausse en séance depuis un mois), dollar et bons du Trésor américain caracolent en tête.

 

 LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉS

Les places européennes n'étaient pas les seules concernées, note le courtier Aurel BGC. "Les élections en Italie ont été au cœur des mouvements des indices boursiers hier. Comme leurs homologues européens, les indices américains ont baissé au fur et à mesure des sondages et des premiers résultats. Ils terminent en nette baisse (...) et ils enregistrent leur plus forte correction sur une journée depuis le début de l'année. Il faut remonter à novembre dernier pour observer une baisse aussi forte des indices américains sur une journée", écrivent ses analystes en début de séance.

 

Les valeurs financières, banques en particulier, ont été les plus sanctionnées, réagissant essentiellement à la crainte d'un retour du "risque européen", selon les spécialistes. En clair : après la crise des dettes, cristallisée autour du cas grec, les investisseurs craignent un nouveau coup de froid sur le Vieux Continent, venu d'une Botte en récession et lourdement endettée (plus de 120 % du PIB).

 

"L'événement que constitue la forte poussée du vote contestataire (siphonné parBeppe Grillo) est un marqueur de la lassitude face à une crise qui dure et au manque de perspective des classes d'âge les plus jeunes (le taux de chômage des moins de 25 ans est proche de 40 %). L'application de son programme économique (sortie de l'euro, répudiation de la dette, relance budgétaire) aurait pour premier résultat de ruiner l'Italie et, accessoirement, de signer la fin de la zone euro", jugent de leur côté les analystes d'Oddo Securities.

 

"Ingouvernable". L'expression revient comme un leitmotiv : "Plus qu'un 'risque Berlusconi', ces résultats des élections italiennes donnent l'image d'un pays ingouvernable, sans majorité stable. Les futures réformes sont clairement compromises", affirment les analystes d'Aurel BGC, qui pointent la difficulté qu'aura le pays à se financer.

 

RÉACTIONS DIVERGENTES EN EUROPE

Sur le marché de la dette, les taux d'emprunt italiens augmentaient d'ailleurs fortement. Le taux italien à 10 ans était au plus haut depuis novembre dernier, suivi par les taux espagnols. Le ministre espagnol de l'économie, Luis de Guindos, aadmis mardi que le risque d'instabilité politique résultant des élections italiennesavait un effet de contagion sur les marchés, mais espéré que celui-ci serait "de courte durée".

Au chapitre des réactions politiques, le ministre espagnol des affaires étrangères a jugé que cette impasse politique risquait d'affecter l'ensemble de la zone euro."C'est un saut dans l'inconnu qui n'annonce rien de bon pour l'Italie ou pour l'Europe", a déclaré José Manuel Garcia-Margallo, exprimant notamment sa crainte quant aux fluctuations éventuelles des écarts de taux d'intérêt sur les obligations souveraines ("spreads").

"Il est essentiel et dans l'intérêt de toute l'Europe que l'Italie se dote vite d'un gouvernement stable et opérationnel (...). Les responsables politiques à Rome savent que l'Italie a toujours besoin d'une politique de réformes, une politique de consolidation", a déclaré son homologue allemand.

"L'Italie joue un rôle central pour résoudre avec succès la crise européenne de la dette. C'est pourquoi nous comptons sur le fait que la politique de consolidation et de réformes soit poursuivie de manière conséquente" par le prochain gouvernement italien, a ajouté Guido Westerwelle. 

Par contre, Arnaud Montebourg a estimé que les Italiens ont rejeté, par leur vote,"la politique imposée par les marchés" après plusieurs plans de rigueur draconiens qui ont plongé leur pays dans la récession. Le ministre français du redressement productif  a affirmé que "les conséquences d'un vote souverain ne devraient même pas être discutées". Selon lui, "les Italiens ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord avec la politique imposée par les marchés".

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