Allez monsieur Lavaud un p'tit effort, Xavier Bertrand vous attend
le nomadisme social ou le fait du Prince du nouveau duc d'angoulême
Le déménagement des sièges des syndicats semble faire tâche d'huile.
Le maire d'Angoulême a décidé de s'y mettre à son tour.
Les faits : Le maire (PS) d'angoulême se singularise :
Au lieu des 2.100m2 du bâtiment de la route de Bordeaux, mises à disposition par la mairie depuis 1982, les sept organisations syndicales ((1) CGT, FO, CFDT, CFTC, UNSA, FSU, CFE-CGC.) devraient s'entasser dans les 600m2 à "Ma Campagne", dans une partie de l'ancienne école Mathilde-Mir.
Cela pour laisser place à l'ambitieux projet de Magelis une boîte privée de prod audiovisuelle qui certes a le droit de se développer mais pas sur le dos des droits et libertés syndicales.
La ville vend à Magelis "Le Nil" pour y installer "l'école du jeu vidéo Enjmin" ainsi qu'un restaurant universitaire. Cela s'appelle une aliénation de bien public ou une privatisation du patrimoine à usage social, un usage trentenaire dans les lieux.
Et comme un quelconque maire UMP le maire d'Angoulême expulse : les syndicats devraient s'installer à l'endroit de l'ancienne cantine Mathilde-Mir, actuellement vide, avec une partie sous le préau à aménager.
Le maire d'Angoulême a rendu public, hier, un courrier adressé à Evelyne Videau, la secrétaire départementale de la CGT, au sujet du déménagement des syndicats, du Nil, où doit s'installer l'Ecole nationale des jeux vidéo (Enjmin), vers l'école Mathide-Mir, à Ma Campagne.
Le maire d'Angoulême a rendu public, hier, un courrier adressé à Evelyne Videau, la secrétaire départementale de la CGT, au sujet du déménagement des syndicats, du Nil, où doit s'installer
l'Ecole nationale des jeux vidéo (Enjmin), vers l'école Mathide-Mir, à Ma Campagne. Philippe Lavaud réitère sa proposition, assurant qu'il n'a pas d'autre solution de relogement à
proposer.
Il dénonce par ailleurs «le mauvais procès» fait à la ville par le syndicat, en matière de dialogue notamment. Enfin, Philippe Lavaud n'est pas loin de considérer que les
syndicats se comportent comme des enfants gâtés: «Un certain nombre de services municipaux développent aujourd'hui à Angoulême leurs activités dans des locaux bien plus exigus et
inappropriés.»
Ce courrier risque de mettre un peu plus d'huile sur le feu, entre les syndicats et la municipalité, où certains élus commencent à grogner de plus en plus fort. Alors que l'opposition agite le
spectre de nouvelles démissions au sein de la majorité, le séminaire de mi-mandat, le week-end dernier, a été agité. Au point qu'un deuxième rendez-vous est prévu pour préciser la
stratégie. «Il faut rectifier le tir. Sinon, on va dans le mur», s'inquiète un membre de l'équipe.