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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Transatlantique des landes

Publié le 17 Décembre 2012 par canaille le rouge in Rire et sourire

http://1.bp.blogspot.com/-f8uBAfApzII/UIxAGy8uwlI/AAAAAAAAAw8/-q370Og5l58/s1600/miz+du.jpg

 

 

Ça y est c'est parti. Effet du solstice d'hiver ? les dégats mentaux du "miz kerzu" ?

( Si novembre c'est "miz-du"-le mois noir- Décembre "miz-kerzu", autrement dit, mot à mot : "kément" du, -encore plus-noir- quand à peine le jour finit de poindre  la nuit est déjà là. Les cheminots redoutent cette phase "novembre décembre" qui pousse aux suicides sur les voies)


Ce miz kerzu permet aussi de penser dans son coin à des projets alternatifs aux projets alternatifs. C'est le temps où, ruminés dans la pénombre, ils tentent de trouver le jour. La preuve :

 

Dans la série on ne veut pas du machin sur nos terres mais on en veut bien si on l'installe ailleurs, des propositions commencent à poindre dont celle-ci paru le journal Le Monde qui n'est pas datée du premier avril (l'article intégral ici) mais du 17 décembre ; miz kerzu !


Une proposition qui partant d'un constat et d'expériences ouvre vers une extrapolation qui a le mérite d'ouvrir un second front au débat sur "leur dame des landes" en plus de s'affranchir de la gente casquée tant le débat va passer haut au dessus de leur tête.

 

 

"Alors pour satisfaire les riverains, les écologistes et les emplois de demain, la solution consisterait à installer cette source de nuisances "offshore" à l'image des champs d'éoliennes.

Les pays du sud-est de l'Asie et le Japon, où la densité de population est élevée, ont déjà opté pour cette solution, comme à Hongkong et à Osaka.

En France, nous avons fait cette expérience lors de l'extension de l'aéroport de Nice dans les années 1990, avec la construction d'une deuxième piste sur la mer. Grâce au rail, (TGV, métro), il n'est maintenant plus nécessaire de penser proximité d'une grande ville pour accéder rapidement à un aéroport et à ses terminaux. Ainsi, l'emplacement de ce projet pourrait s'inscrire à l'intersection du réseau de ligne à grande vitesse "Paris-Bruxelles-Cologne-Amsterdam-Londres".

La Manche, dont la profondeur moyenne est de 30 mètres, avec un faible dénivelé, se prêterait à une telle implantation.
Des pistes flottantes pourraient être imaginées pour diminuer l'impact sur l'environnement et s'affranchir des variations de la hauteur de la mer..."

 

http://www.buzzecolo.com/wp-content/uploads/2009/10/aeroport_sandiego_1.jpg


 

Il faut savoir reconnaitre quand on se trompe. Ce projet à sa cohérence et mérite débat public :


Comme La Canaille n'est pas sectaire, avant d'envoyer le projet vers les archives du musée de l'humour, il a engagé une réflexion qui vu la proximité des abysses ne peut être que profonde.


Et comme pour le socialisme, canaille le Rouge propose une sovlution à la française :


 

Cette plate forme flottante, il va bien falloir y accéder et prendre en compte les risques météorologiques qui peuvent interrompre plus ou moins longuement les capacités de trafic. D’où un hébergement qui ne peut-être que de qualité et de la nourriture au même niveau, genre hôtellerie flottante.


Il faut aussi prévoir une motorisation pour stabiliser et limiter les dérives. Les vents de mers établis et les courants marins ouvre la porte a une combinaison hydro et éolienne.


Difficultés techniques que connaissent bien les constructeurs de pétroliers géants : limiter la longueur pour ne pas subir les brisures dues aux effets mécaniques des ondes de houle.


Une solution existe : avions plus petit et plusieurs plateformes au lieu d'une gigantesque.


Et si l'hébergement est judicieusement installé et proportionné il est même possible de quasiment se passer d'avions.


Si vraiment ils y tiennent on pourra mettre une piste d'appontage pour aéronef (mais penser à prendre d'autres ingénieurs que pour le Ch de Gaulle qu'on ne se ridiculise pas de nouveau avec une piste trop courte (les assurances n'aimeraient pas).


Et là, bingo : cinq six jours d'autonomie, personnels amarinés ? Pourquoi pas. Nous savons déjà palier aux impossibilités initiales par la planification d'une dérive maîtrisée qu'on pourrait appeler "cap" et qu'on contrôlerait sur des documents maintenant informatisés appelés "cartes".


Si la dérive dure 5 à 6 jours (le cycle des tempêtes est parfois longs) on nommerait ces plates formes "transatlantiques". Et elles pourraient aller jusqu'aux quais des villes qu'on appelle "port" pour limiter les ruptures de charge.


Et là, pour que Montebourg relance enfin l'emploi industriel, la France dispose d'un des meilleurs savoir-faire du monde avec St Nazaire et ses chantiers navals qui ne demandent qu'a poursuivre leur démonstration d'excellence.


Mais Vinci n'étant pas présent dans la filières, les décideurs de la région seront-ils d'accord ? 

 

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