Vaccination, épidémie de Rougeole et ... programme du CNR

 ce que nous savons depuis des années.

L'information brute de décoffrage est tiré du télégramme de Brest du 14 avril 2010 :

Depuis une semaine, les médecins de Belle-Ile-en-Mer ont constaté un nombre important de cas de rougeole. Une situation symptomatique de la recrudescence de la maladie depuis le deuxième semestre 2008.

Le premier cas de rougeole s'est déclaré à Belle-Ile-en-Mer le 31mars. Depuis, vingt-trois enfants ont été touchés. Trois d'entre eux ont été hospitalisés à Vannes. Tous les petits malades actuellement atteints sont des enfants qui fréquentent la crèche «Gribouille», à Bangor. Selon L'Agence régionale de santé Bretagne (ARS), «cette situation locale s'inscrit dans le cadre de la recrudescence de la maladie constatée en France depuis le deuxième semestre 2008 et traduit l'extension de la circulation du virus sur le plan national». D'après les données épidémiologiques actuelles de l'Institut de veille sanitaire, «les populations les plus touchées sont les nourrissons de moins d'un an, les adolescents et les jeunes adultes, ce qui traduit une couverture vaccinale contre la rougeole insuffisante dans ces tranches d'âge où les complications de la maladie sont les plus fréquentes sur le plan pulmonaire et neurologique, et les plus graves». 

Prévention 

Dans ce contexte, «il convient de mettre à jour la vaccination des personnes qui n'ont pas été vaccinées correctement antérieurement. La vaccination par le vaccin trivalent rougeole-rubéole-oreillons (RRO) est recommandée chez tous les nourrissons à l'âge de 12 mois (ou 9 mois en cas de vie en collectivité), une seconde dose étant recommandée au cours de la deuxième année (entre 13 et 24 mois)», souligne l'ARS Bretagne. Tous les enfants et adolescents nés depuis 1992 (âgés de 24mois à 18 ans en 2010), devraient avoir reçu, selon le protocole de vaccination, deux doses de vaccin trivalent. Les personnes nées entre1980 et1991 (âgées de 19 à 30 ans en 2010) n'ayant jamais été vaccinées contre la rougeole peuvent recevoir une dose de vaccin trivalent (sous réserve de contre-indication). Il convient de rappeler que la rougeole demeure l'une des maladies infectieuses les plus contagieuses. 

Et une analyse aussi perfide qu'impertinente de la canaille.

Un des premiers actes fondateurs la protection sociale en 1945 lors de sa mise en place a été une campagne de vaccination systématique contre les maladies infantiles adossée à un suivi lié au réseau de la PMI et à une médecine scolaire qui a servi de modèle à de nombreux pays qui voulaient organiser la protection médicale de leur population.

S'appuyant sur des préventions parfois un tantinet obscurantistes, au nom de la liberté de choix, des campagnes contre les vaccinations ou le dépistage de la tuberculose ont été engagé permettant de marchandiser  et privatiser la médecine préventive, de désengager  l'état de son rôle et ainsi à économiser dans les dépenses publiques parmi les plus prioritaires.

En se moment le corps médical tire la sonnette d'alarme devant la recrudescence des maladie de la misère avec en tête la Tuberculose. Bienfait du libéralisme, la rougeole va-elle maintenant la talonner et être à considérer comme une menace de retour ?

Conséquences aussi logiques qu'implacables, au lieu d'être dégagé de la lutte contre ces maladies, le corps médical est donc de nouveau dans l'obligation de combattre ces maladie et leurs séquelles, voir d'organiser dans l'urgence des campagnes de vaccination qui vont engraisser les labos qui se sont accaparé les brevets.

Ancienne salariée privilégiée de ces labos, notre ministre de la santé démontre ainsi qu'elle n'est pas inefficace mais qu'au contraire elle est d'une grande compétence dans son créneau pour rendre la santé publique dépendante de l'industrie pharmaceutique.

 preuve au plan mondial de l'efficacité de la prévention 

 CQFD