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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Et l'acier fut trompé une nouvelle fois ou Zayrault de conduite, pour l'emploi, il est nul "à cier"

Publié le 3 Décembre 2012 par canaille le rouge in Nouvelles du front

 

 http://pays-de-la-loire.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/arcelor_2.jpg

Dans le sillage des prédateurs

 

 

 

A défaut de cumuler les mandats et leurs indemnités, le premier m(s)inistre cumule les gages donnés à son Maitre des forges du monde. 


Mittal doit avoir raison. "Pourquoi se priver. sanctuarisons les activités sur le lieu de la casse autorisée ".


Au moins reconnaissons au PS un sens de la justice ; quitte à servir le capital on lui laisse les coudées franches partout y compris à domicile. C'est ce qui se passe l'ouest, au fond du jardin privatif de l'ex maire de Nantes.


Mais bon, prudence quand même, ici "qu'une" cinquantaine d'emplois.


"Les salariés d'ArcelorMittal à Basse-Indre (Loire-Atlantique), près de Nantes (ancienne circonscription de Jean-Marc Ayrault) ont été informés par leur direction générale, lundi 3 décembre dans l'après-midi, que les activités de laminage et de décapage du site allaient être mises sous cocon en mai 2013, pour être transférées à Florange (Moselle).

Une cinquantaine de personnes seraient concernées. Elles pourraient être reclassées, selon les syndicats. Il s'agirait pour l'essentiel d'intérimaires.

Cette opération ferait partie de l'accord conclu, vendredi 30 novembre, entre le gouvernement et le groupe ArcelorMittal.

En échange, selon nos informations, une partie des activités d'étamage de Florange - où une ligne sur deux est déjà arrêtée - pourraient être transférées à Basse-Indre. Ce qui provoque des craintes en Moselle.

A Basse-Indre, la stratégie est jugée dangereuse et risque de menacer la rentabilité du site, indiquent les salariés, qui redoutent un marché de dupe.

 "ACCORD SECRET"

Lundi matin, la déléguée générale adjointe de l'UMP Valérie Debord a évoqué "un accord secret sur le dos des ouvriers mosellans", suggérant que Jean-Marc Ayrault aurait négocié "directement avec Mittal la garantie du maintien de l'activité d'un autre site du groupe", l'usine de Basse-Indre.

Matignon a rétorqué dans un communiqué que ArcelorMittal s'était engagé à"maintenir l'ensemble de ses centres industriels en France, notamment Dunkerque, Fos et Basse-Indre" et que "aucun de ces sites n'a été privilégié par rapport à celui de Florange".

Yan Gauchard (à Nantes) et Cédric Pietralunga"

 http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2012/11/27/815541/images/ressource/WEB-Arcelor-Mittal-chiffres-01.jpg

"Mise sous cocon" belle formule pour désigner une forme de vitrification d'activités industrielles.


Reste qu'une question posée ici, il y a quelques mois, et qui n'a toujours pas reçu ni réponse, ni démenti. Canaille le rouge interpellait.

 

Jetez donc un oeil  Mittal spéculation, casse industrielles, écotaxes et profits [♫ ♫ ] regarder combien rapporte le droit à polluer par rapport à ce que coûte le l'obligation de produire .

 

Comment se moquer du monde.


Question d'autant plus incisive que le débat entre Mittal et la filière rose de Matignon nous parle d'un hypothétique procès industriel de CO2 en cours d'élaboration.

 

Pourtant simple de répondre : la non activité de Florange et les écotaxes disponibles permettent-elles à Mittal d'une part d'être subventionné par l'UE au nom de la préservation de l'environnement et d'autre part de spéculer sur le marché des droits à polluer en revendant ses "droits à polluer-écotaxes" lorraines (et/ou luxembourgeises) qu'il ne consomme pas, propositions portées entre autre à l'époque par les perruches politiques d'EELV  et gravées dans la loi de l'UE ?

 

Si oui  cela revient à dire que les finances publiques subventionnent la casse industrielle après avoir gaver de fonds publics le naufrageur.


Si la canaille se trompe, qu'on lui donne une argumentation crédible et il cessera de titiller les ceussses qui sont en responsabilité, sinon il ne lâchera pas le morceau.


Si des économistes, juristes ou autres compétents lisent ceci qu'ils aillent y regarder de près, la Canaille a le sentiment que ce lézard est un dragon de Komodo et que les deux reptiles ont en commun d'avoir une très mauvaise haleine.

 

PS, il est évident que le premier qui vient dire en direct qu'en avançant cela La Canaille ferait le jeu de la droite aurait droit à une paire de baffe qui à la première occasion ne serait pas que virtuelle.


http://www.ecoblogique.fr/blog/wp-content/uploads/2010/11/CO2-written-in-clouds-in-the-sky.jpeg

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