Magnifique exercice de style réussi par "le Monde de ce soir" :
Toute la journée, le ban et l'arrière-ban du patronat s'étaient mobilisés pouréteindre l'incendie allumé par la CGT. En révélant que le constructeurautomobile avait provisionné 21 millions d'euros pour la retraite chapeau de son patron, le syndicat abîmait l'image des chefs d'entreprise
Donc, l'incendiaire, ce n'est pas la décision obscène d'octroyer ces 21 millions à l'équarisseur d'emplois mais la CGT qui l'a dénoncé.
Si on suit cette logique, le scandale, ce n'est plus Cahuzac mais Médiapart qui l'a dénoncé.
Mais attention, mesdames et messieur du Monde, demain qu'on ne vous disent pas que le scandale ce ne sont pas les prtaiques de Courroye mais les journalistes qui les ont dénoncées.