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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Avec qui voulez vous lister ?

Publié le 16 Décembre 2013 par Canaille Lerouge in Coup de gueule, Comme ça en passant

c'est certainement cela qui s'appelle faire respecter l'état de droit...e

c'est certainement cela qui s'appelle faire respecter l'état de droit...e

Ce qui suit est la copie intégrale de l'Huma.fr.

 

Canaille le Rouge dédie ces lignes aux militants du P"c"F qui étaient alors avec lui face au flics à St Bernard et qui aujourd'hui font campagne avec les cotisants du parti de Valls.

 

Belle illustration de la phrase d'Elsa Triolet : "Les barricades n'ont que deux côtés".

 

 

Dimanche 15 décembre, les expulsés du 50 et du 103 Gabriel Péri à Saint-Denis (93), qui occupaient la place du Caquet depuis plusieurs mois (près de la mairie), se sont installés, avec leurs soutiens, dans la Basilique de Saint-Denis pour obtenir un hébergement. Le Préfet qui refuse de les héberger, alors qu’à Saint-Denis même, un local d'accueil de 60 places vient d'ouvrir à proximité. Pire, contre l’avis de l’Église, il a envoyé sa police évacuer la Basilique, ce qui ne s'était jamais vu. C’est la première fois depuis l’intrusion de la police dans l’Eglise Saint-Bernard en 1996 que cela se produit. Les policiers ont bloqué l’entrée de la Basilique toute l’après-midi. Un comble : l'ancien évêque du diocèse, le Père Olivier de Berranger, de passage à Saint Denis, s'est vu refuser l'entrée de la cathédrale par la police! Le maire PCF, Didier Paillard, qui voulait également aussi y entrer, en solidarité avec les mal-logés, a même été molesté et menacé à l'aide d'un Taser. Le Préfet a préféré utiliser la violence plutôt que de faire appliquer le droit à l’hébergement dont il est le garant.

Une manifestation de 200 personnes s’est ensuite dirigée vers le nouveau centre d’hébergement, qui vient de s’ouvrir à Saint-Denis dans les logements de fonction de l’ancienne gendarmerie désaffectée depuis plusieurs années. Tout le monde a pu vérifier que sa taille permet tout à fait d’héberger les 27 personnes qui sont à la rue depuis 6 mois.

 

Les associations et organisations qui soutiennent les habitants des 50 et 103 rue Gabriel Péri exigent du Ministère du Logement qu'il décide d'héberger enfin les 27 personnes qui sont à la rue, dans le local ouvert à Saint-Denis ou tout autre lieu d’hébergement décent. Il y a urgence. Pour obtenir cet hébergement, la mobilisation continue : les soutiens se réuniront ce lundi à 19h à la salle Saint-Denys (en face de la Basilique).

Le collectif des habitants du 50 et du 103 Gabriel Péri et les soutiens (DAL, Réseau Solidarité Logement, APEIS, CCFD Terre Solidaire, Coordination des foyers de Plaine Commune, Coordination 93 de lutte des sans-papiers, EVT, LDH, MRAP, RESF, UL Solidaires, AL, Front de Gauche, NPA, PCF, PSG)

 

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