Trembles Raoul Castro, trembles : tes jours comme révolutionnaire sont comptés :
C'est qu'il file un mauvais coton le Raoul. Heureusement que les yankees ne lâche pas Guantánamo, sinon, tout droit dans le nouveau goulag hispanisant, disponible clés en main, qu'il aurait été parachuté :
Vous êtes peut-être en train de vous dire que l'accumulation de micro particules dans l'atmosphère parisienne a des effets pervers sur les facultés mentales de La Canaille. C'est une éventualité.
Mais en attendant, ayant reçu des messages du genre "Mandela héros des bobos", Canaille le Rouge vous livre ci après la déclaration du Chef de l'état cubain lors des obsèques de Nelson Mandela.
Après cela, Cuba semble définitivement compromis aux yeux des détenteurs du cristal pur de la vérité révolutionnaire.
Certains vont stigmatiser R. Castro comme ils stigmatisent le fantôme de Mandela, le second pour ne pas avoir installé des soviets sur les hauteurs du Cap, le premier pour avoir accepté de serrer la main qu'Obama était obligé de lui tendre devant quelques centaines de millions de téléspectateurs.
C'est que le crime est grave : Obama lui tend la main et ce traitre de Castro-bis ne lui a envoyé ni pic à glace, ni livre rouge, ni même son poing sur la gueule ?
Mais ou va-t-on ? De Nanterre à la Sierra Dysneyland de notre temps, on n'aurait pas laissé faire cela. Foi de Kessler, de July, De Cohn Bendit et autres anarcho spontex d'alors, commis du capital aujourd'hui réunis.
C'est que si le représentant de la plus grande puissance impérialiste est contraint de venir vers le représentant de Cuba (et pas l'inverse) devant quelques centaines de millions de téléspectateurs, est un signe manifeste d'affadissement de la révolution... Pour certains.
Au secours Chou En Laï, avec moi Kropotkine, ils sont toujours aussi dingues.
Pour Canaille le Rouge, cela marque une victoire historique du peuple cubain et son Parti communiste face aux USA contraint pour la première fois de reconnaître l'existence de Cuba la Rouge à une heure de hors-bord de Miami.
Mais peut-être que La Canaille regarde le monde avec des lunettes... Roses.
Pourtant, vu l'autre versant des messages reçus le concernant, cela tendrait plutôt à ne choisir ni l'ustensile, ni la couleur concernant l'auteur de ces lignes.
Président Jacob Zuma ;
Proches de Nelson Mandela ;
Hauts Dignitaires ;
Peuple frère d'Afrique du Sud ;
"Peuple frère d'Afrique du Sud ;
Nous rendons un tribut ému à Nelson Mandela, celui qui est reconnu comme le symbole suprême de la dignité et de la consécration infaillible à la lutte révolutionnaire pour la liberté et la justice; comme un prophète de l'unité, de la réconciliation et de la paix.
Près de ses compagnons de lutte, il a dirigé son peuple dans la bataille contre l'apartheid, pour ouvrir le chemin vers une nouvelle Afrique du Sud, non raciale et unie dans la recherche du bonheur, de l'égalité et du bien-être de tous ses enfants, pour surpasser les séquelles du colonialisme, de l'esclavage et de la ségrégation raciale.
Exemple d'intégrité et de persévérance, il a consacré ensuite son effort à l'élimination de la pauvreté, la réduction de l'inégalité et la création d'opportunités pour tous.
Mandela est un exemple insurpassable pour l'Amérique latine et les Caraïbes qui avancent vers l'unité et l'intégration, au bénéfice de leurs peuples, respectueux de leur diversité, avec la conviction que le dialogue et la coopération sont le chemin pour la résolution des différences et la cohabitation civilisée de ceux pensent différemment.
L'Humanité ne pourra pas répondre aux défis colossaux qui menacent sa propre existence, si elle ne le fait pas au moyen d'une nouvelle concertation d'efforts entre toutes les nations, comme la vie de Mandela le préconise.
Cuba, qui porte dans ses veines du sang africain, a surgi dans la lutte pour l'indépendance et pour l'abolition de l'esclavage et, par la suite, a eu le privilège de combattre et de construire auprès des nations africaines.
Nous n'oublierons jamais l'hommage ému de Mandela à notre lutte commune, quand il est venu nous visiter, le 26 juillet 1991, et lorsqu’il a dit : "le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples d'Afrique".
Je rappelle son amitié intime avec Fidel Castro, symbole de la fraternité entre africains et cubains, et qui exprima :
"Nelson Mandela n’entrera pas dans l'histoire pour les 27 ans consécutifs qu'il a vécus là-bas emprisonné sans renoncer jamais à ses idées; il y entrera parce qu'il a été capable d'arracher de son âme tout le poison qu’ a pu y créer un châtiment si injuste; par la générosité et la sagesse avec laquelle, à l'heure de la victoire déjà irrépressible, il a su diriger si brillamment son peuple héroïque et dévoué, sachant que la nouvelle Afrique du Sud ne pourrait jamais être construite sur des fondations de haine et de vengeance".
Honneur et gloire éternelles à Nelson Mandela et au peuple héroïque d'Afrique du Sud!
Merci beaucoup."