Pas un ballon-sonde, mais une avant-garde qui annonce d'autres mauvais coups majeurs.
Le gouvernement à l'initiative du locataire de l'Elysée montre qu'il a bien compris l'articulation des festivités de fin d'année :
Aux salariés, les bûches qui assomment et ou pèsent sur le chaland, aux patrons la galette, fourrée de cadeaux.
On comprend mieux avec les infos qui tombent aujourd'hui pourquoi le Medef s'est réjoui et a immédiatement répondu favorablement aux avances de Blummollet.
Si comme le dit les Échos "Le chef de l'Etat propose une baisse des charges contre des embauches. Le Medef s'est dit prêt à « s'impliquer activement » et « rapidement ».
C'est qu'il avait déjà vu son intérêt mais quand on apprend qu'un des pans de la construction sociale de 1945 va épargner (c'est le cas de le dire) le patronat, on assiste en plus de l'envol de la TVA à un nouveau transfert de prélèvement depuis les richesses crées par le travail vers la fiscalité au bénéfice exclusif du capital.
Si on regarde de près le deal : " « Il est fondé sur un principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en contrepartie, plus d'embauches et plus de dialogue social »" on s'aperçoit, à l'image le l'annonce par les service du résineux de la rue de varenne qu'en fait de contrepartie, le paiement double du dimanche travaillé n'est que ce qui est déjà la loi. Avec le PS il faut donc remercier les patrons d'appliquer ce qui reste du code du travail...Ce qui indique qu'ils ont l'intention de normaliser d'autres reculs.
Pour ceux qui n'auraient pas voulu entendre, les Échos nous expliquent comment Blummollet monarque rose loin des proincipes républicain met les points sur les "i" :" « J'ai confiance dans les choix que j'ai faits pour le pays », a-t-il souligné. En vertu de quelle texte, loi ou article de la constitution peut-il choisir à notre place ?
Qui constitutionellement doit faire les choix ? L'Elysée ou Matignon sous controle du parlkement ? Et à partir de quel mandat ?
Face à cette nouvelle forfairure constitutionelle, comment expliquer le silence de la partie non située à droite de ce qui prétend être son opposition ?
Devant l'absence de réaction, il enfonce le clou et on sent le rédacteur des Echos au bord de l'orgasme.: "le chef de l'État a confirmé son intention de simplifier les démarches administratives et la création d'entreprises (« tout doit être rendu plus facile ») et de réduire la dépense publique (« les impôts sont trop lourds » ). Les économies n'épargneront ni les collectivités locales ni les « abus » et « excès » de la sécurité sociale."
Est ce à dire que les patrons du BTP ou les délocaliseurs vont payer pour les accidents de travail ou de trajet ? Avec les applaudissements patronaux, permettez à Canaille le Rouge d'en douter.
Par contre, sans riposte massive et urgente (si le 6 février arrive à point, le plus tôt sera le mieux), avec les trépignements d'impatience et de joie des Échos, il ne faudra pas rater la marche :
"François Hollande n'a donné aucune précision sur ce « pacte » et la manière dont il pourrait s'articuler. Mais le chef de l'État a plusieurs rendez-vous en ligne de mire. Notamment la conférence de presse du 14 janvier et les vœux aux forces économiques, prévus dans la seconde quinzaine de janvier. En saisissant, le mois dernier, le Haut Conseil du financement de la protection sociale, Jean-Marc Ayrault avait la volonté de réduire les charges qui pèsent sur les salaires au-delà du crédit d'impôt compétitivité. Le Haut Conseil doit remettre son rapport d'ici au printemps. Dès janvier, Bercy doit organiser les Assises de la fiscalité. Le chef du gouvernement, à l'initiative de la « remise à plat » fiscale, a promis de premières décisions avant l'été."
C'est toute la protection sociale et la part socialisée du salaire que le PS compte livrer au capital.
De cela aussi et sans prendre de gants, il va falloir vite aller demander aux dirigeants du PS et ceux qui persistent à les protéger de rendre des comptes.