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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Billet d'humeur :

Publié le 6 Février 2014 par Canaille Lerouge in humeur, Colère ;Pour réfléchir ensemble, Résistance, Droite, PS, stalinisme, politique

Curieuses pratiques

qui en d'autre temps

auraient rappelé celles, 

dénoncées par ceux là 

qui en usent, 

d'un petit père des peuples

2010 :Stepahne Hessel et Raymond Aubrac avec Yves Guéna lors d'une rencontre autour du concours National de la Résistance et de la Déportation. Le PG va-t-il les dénoncer ?

2010 :Stepahne Hessel et Raymond Aubrac avec Yves Guéna lors d'une rencontre autour du concours National de la Résistance et de la Déportation. Le PG va-t-il les dénoncer ?

Surprenant cette réaction d'exclure un candidat d'une liste pour avoir trinqué avec le candidat d'une autre surtout quand on sait qui trinque avec qui.

 

JL Mélenchon qui se parfume de bien connaitre Lenine et ses textes pourra certainement développer autour de cette formule de ce bon Wladimir "toute pratique est pratique d'une théorie". Curieux, ici, de la lui voir exposer.

 

Yves Guena qui n'est pas du même bord que La Canaille, loin s'en faut, serait-il à mettre dans le même sac que la droite extrême ?

 

Les gens, à la sortie des comémorations des Résistants de la Centrale d'Eysses,  de la Cascade du bois de Boulogne, à Nantes, Chateaubriant  ou au Mont valérien, au camp des Milles ou à Souges qui se retrouvent au républicain vin d'honneur seraient-il un ramassis de fascistes y compris les dirigeants du PG que La Canaille pour certaines de ces cérémonies a pu y croiser trinquant avec des élus de la réaction nettement moins engagés dans le combat antifasciste que ne le fut Yves Guena ?

 

Un gaulliste historique  serait-il moins fréquentable qu'un dirigeant du PS qui toute honte bue, dans ses voeux 2014, rappelle "les traditions d'accueil des socialistes" pour les républicains Espagnols, traditions qui ont échappé aux interressés sauf à considérer les miradors comme des syndicats d'initiative, et la police française comme des assistantes sociales.

 

Cela  dans la bouche des héritiers de ceux qui ont porté la non intervention et ouvert les camps de concentration qui se chapelettent sur les plages de Catalogne et du Languedoc ou constellent l'arc Narbonne Toulouse Bayonne ?

 

Moins fréquentable un ancien de la 2ème DB que ceux qui assument le passé des votants des pleins pouvoirs à Pétain et ainsi porte responsabilité dans l'assassinat de la République en juillet 40 ou vouent un culte néo stalinien à un décoré de la francisque?

 

Quel dirigeant du PG pourra jurer n'avoir jamais serré la main à un Valls expulseur de Roms, jamais bu accoudé à la buvette de l'Assemblée ou du Sénat avec un des élus de cette droite parlementaire qui pactisent sur le terrain avec le FN ?

 

La Canaille attend avec intéret les réactions des associations d'anciens Résistants de Dordogne et après ce qu'en diront les hôtes de cette curieuse nouvelle Loubianka de la rue Doudeauville. 

 

Quand le sectarisme atteint ces sommets de ridicule , c'est Lissenko appliqué à la génétique politicarde. 

 

Pour ce qui concerne Canaille le Rouge, plutôt trinquer publiquement avec un adversaire politique mais historiquement du même coté de la barricade contre le fascisme qu'avec un ministre de l'intérieur et ses groupies qui se mettent dans les chausses et pratiques répressives d'un des siens qui s'illustra contre les communistes quand la majorité parlementaire du Front populaire ouvrait ces camps que gaullistes et communistes n'ont eu de cesse de combattre.

 

Et si Canaille le Rouge n'a jamais été membre d'un parti gaulliste et assume avec fierté avoir été adhérent du PCF plus d'un tiers de siècle*, de ce point de vue regardant la SFIO , au PG il faut savoir ne pas oublier d'où on sort et dire clairement où on va ?

 

 

* Cela avant que la direction du PCF ne décide de se séparer de plus des 2/3 de ses adhérents en moins de 10 ans, ce qui fait dire que c'est cette direction qui a quitté les communistes et non ces communistes qui ont quitté le devenu P"c"F.

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