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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

La rédaction de Libé découvre la nature du capitalisme

Publié le 10 Février 2014 par Canaille Lerouge in politique, presse, capital, ordonnances de 45, le Siècle

La rédaction de Libé découvre la nature du capitalisme

Libération qui longtemps a surfé sur des valeurs d'ultra gauche avec pour objectif de montrer comme  vieille lune à ringardiser les formes de contestations politiques et de luttes sociales du monde salarié, sa rédaction qui fut parmi les chantre de la mort annoncé de la classe ouvrière  (souvenez vous les articles expliquant pourquoi les ouvriers de la presse parisienne menaient des combats d'arrière garde devant la modernisation, cela sans que les critères de celle-ci puissent en être débattus, sa contribution active à "vive la crise") se trouve à son tour rattrapé par les impératifs du capital.


Là, pas de pitié.Ce n'est pas l'animal qui mord son maître mais le maître qui veut passer l'animal à la casserole.


 

Et pourtant il faut que Libération, journal, continue de paraître en kiosque, ne serait ce que pour qui en a envie, il soit possible de découper les articles qu'il désire contester.


 

Il ne s'agit pas ici de défendre les diffuseurs d'une idéologie de la résignation, de la fatalité de la crise ou de sa valorisation, de légitimer les laudateur du social mourant remplacé par ce sociétal qui fait le fond de commerce du pouvoir, mais de défendre le pluralisme de la presse. 


 

Libération en fait partie au même titre que cet organe centrale du parti capitaliste français qu'est le Figaro, le Monde devenu journal de ré(v)férence, ou l'Humanité qui n'ayant plus de parti communiste à se mettre sous la main ne peut plus en être l'organe central.


 

Reste en débat une question  : quand les anciens , ceux qui en 1945, pour réinstaller la légitimité républicaine, ont  promulgué les ordonnances sur la presse garantissant son financement et son indépendance, le capital et la droite n'étaient évidemment pas d'accord. Disqualifiés alors pour s'y opposer, il n'eurent pas voix au chapitre.

 

Depuis, avec le concours des successeurs de Sartre, dont le pontifiant July, ou son pote Joffrin tout deux ayant rond de serviette à la table du Siècle*,  ils n'ont eut de cesse jusqu'à aujourd'hui que d'investir la place et de s'emparer des outils de communication en les tenant par leur tiroir caisse.


 

Maintenant plus un seul quotidien national qui ne soit sous la dépendance directe ou par ricochet de la banque et (ou) des marchands de canons.


 

Disons le tranquillement Canaille le Rouge souhaite que le journal quotidien Libération continue d’exister, pas par une indéfectible affection pour les membre de sa rédaction mais par attachement à l'idée républicaine de la presse et l'impératif besoin du débat d'idée.


 

Pouvoir dire à la rédaction que, comme pour le titre, à soutenir la casse du social en trouvant des vertus à la méthode Hollande va les mettre individuellement dans la même situation qu'ils le sont collectivement devant leurs actionnaires fait partie du débat démocratique. 


 

Même si leur droit de réponse l'est moins tant ils ont tendance à la sélectivité et plus se mirer dans les reflets rose-orangé que dans la beauté du rouge qui estampe leur logo.


 

Bref, Canaille le rouge ne fera pas le cadeau à la réaction de voir égorger sans réagir un titre de la presse même si le trucidé n'a pas été avare de coup contre La Canaille et les sien.

 

*le siècle  :Club des "élites"dont l'objectif est de les faire se rencontrer pour mieux se connaître "au-delà du clivage gauche-droite".

Sa définition relevé sur la toile :" Le Siècle correspond à ce que l'histoire et la sociologie politique appellent des « lieux de sociabilité » des élites : on y trouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan". fermez  le ban.

Pour la partie "presse ", le gratin des carpettes et du consensus idéologique dont nombre de transitaires par le desk de Libération. 

Journalistes, éditeurs, presse disposant d'un point de chute dans ce machin :

 

 

 

 

 

Petite rétro satisfaction déplacée, il semble que l'union des étudiants communistes qu'un échec au bac permis à La cananille de ne pas fréquenter ait été une pépinière des membres de cet aéropage. Grande vertu de l'échec scolaire.

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G
Je vais encore passer pour un bourin mais moi si libération crève la gueule ouverte, ça me va. Juste retour des choses. Non seulement c'est un journal libéral et bobo, mais en plus il est de mauvaise qualité rédactionnelle, et ne contient quasiment pas d'info. On peut d'ailleurs étendre le jugement au "Monde", plus hypocrite encore. les contradictions de la bourgeoisie ne s'expriment pas dans cette presse là, il faut aller dans les journaux économiques, ou dans la prese anglo saxonne, et bine sur dansles nouveaux médias des pays émergents .