Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Qui sème le vent récolte la tempête

Publié le 23 Mars 2014 par Canaille Lerouge in élections, politique, perspectives, actions

Toujours le peuple

qui prend

les tuiles

sur la tête

Qui sème le vent récolte la tempête

Voila des mois que des voix de plus en plus nombreuses le disent sur tous les tons : le PS par sa politique fait le lit de la droite.

 

Des mois qu'ici Canaille le Rouge, pas seul mais toujours présent en appelle à ceux qui vraiment veulent s'extraire de l'ornière de construire une autre piste.

 

A la sortie de ce premier tour des municipales, les faits sont là.

 

Entre la radicalisation d'une partie de l'électorat de droite vers le f-haine, l'abstention sanction des quartiers et citées populaires, le PS et ceux qui persistent à faire route avec lui se prennent un pain et, comme autant de villes, ont les dents tombent au sol.

 

La Canaille ne pleurera pas sur ceux qui viennent de prendre cette branlée historique.

 

Maintenant vont venir les rengaines explicative sur le "vote f-haine dans la classe ouvrière" venant des mêmes qui s'escriment depuis trente ans à dire qu'elle n'existe plus. Mais à Fréjus, Avignon,La Baule ou ailleurs, ce ne sont pas des voix ouvrières qui font monter la droite brune mais surtout des transferts venant de la droite blanche et...le refus grandissant d'aller voter pour les cocus de la présidentielle en refusant en plus de tenir la chandelle.

 

Oui, la dégelée prise par le PS est aussi réjouissante que sont alarmant pourcentages du f-haine.

 

Il va falloir regarder comment le nombre de ses suffrages évolus et où.

 

Si ceux qui ont le plus un besoin urgent de transformation de la société ne trouvent pas de piste(s) pour exprimer cette exigence c'est que celle(s)- ci  restent à construire. 

 

Le naufrage du P"c"F là où il est parti avec les tueurs d'espoir, à peine temporisé par un score moins pire là où ses militants parfois contre leur direction ont choisi d'affronter la droite rose, met quasi définitivement fin par la dérive électoraliste de l'illusion de cette piste porter à elle seule une alternative au système. 

 

Cela renvoit aux forces sociales et leur intervention décidée, ferme et rassemblée autour d'objectif à la hauteur des exigences. 

 

Cela cadre l'urgence : vite, très vite, construire non pas un pseudo front républicain qui poursuivrait l'oeuvre de décomposition social par la grâce d'une recomposition politique lgitimant les fossoyeurs mais une mobilisation de tout ceux qui sont attaché aux valeurs progressistes.

 

Avec une urgence dans l'urgence : interdire au Medef qui est le grand gagnant de ce soir de pousser ses pions. Les trois partis qui se réclament officiellement du libéralisme sont en tête, ils sont la troïka du capital en France.

 

Le peuple espagnol montre une voie qui pour être la sienne dans ses conditions propre doit faire réfléchir : union autour d'une construction revendicative de tout ceux qui refusent de subir et d'accompagner le système, attaquer le libéralisme, rendre la souverainreté au peuple. Autant de mot d'ordre familiers à qui fréquente les p@ges de la Canaille. 

 

A charge pour ceux qui pensent, Canaille le rouge en fait partie, qu'il faut une totale alternative politique. La mettre en débat et non pas de la proposer sur catalogue mais de se mettre à disposition pour aider ceux qui en ontbesoin de se la construire par leur intervention pour rejetter l'état des choses existant. 

 

Ce qui revient à renouer à la construction d'une perspective communiste.

Commenter cet article
R
D'accord, cent fois d'accord avec cette réaction à chaud, claire, simple, la seule vraie qu'on puisse avoir. Assez de bavardage "de gauche", de la résistance à cette politique-là, de la lutte pour une politique autre, de l'union pour le comprendre et y parvenir. Fraternellement, Roquet