Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Tempêtes électorales.

Publié le 27 Mars 2014 par Canaille Lerouge in communes, élections, politique, lutte de classe, lutte des places

 

 

Après un Pétra des urnes,

avant un Ulla pour le PS

attendu

dimanche

Le débat n'est pas nouveau

Le débat n'est pas nouveau

Petit retour pas innocent sur presque vingt années, ou faites fonctionner vos mémoires et ressortez vos archives : 

 

 

 

 

Canaille le Rouge n'est pas du genre à afficher des triomphes tonitruants surtout quand ils sont douloureux pour des personnes que par ailleurs il estime.

Cela n'empêche pas de venir sur le fond politique du vote de ce weekend et de se dire franchement des choses même si elles ne font pas plaisir.

Quand dans la fin des années 95 les communistes, alors encore plus ou moins unis (nous allons vite revenir sur la ligne de fracture principale), ont décidé (du moins la direction du P"c"F et l'Association Nationale des Élus Communistes et Républicains -ANECR) d'aller au gouvernement et pour cela d'y mandater un certain Gayssot, et MG Buffet, Duffour comme auxiliaire gouvernemental pour service rendu à R Hue, il y a eu plus que débat. 

 

D'un côté, les militants d'entreprises vivant dans les quartiers et les cités et y ayant des activités ici politiques et syndicales et là des activités associatives et politiques opposés à la participation au gouvernement, de l'autre des entités politiques déjà pour nombre d'entre eux hydroponiques en attente de gagner leur statut d'aéroponiques sur liste d'attente qui pour un maroquin qui pour un strapontin dans un cabinet ministériel.

La lévitation politique pour devenir hors-sol.

Expérience se faisant de la nocivité de cette participation gouvernementale, la somme des privatisations et mauvais coup contre la protection sociale, les retraites ec. conduira à une déroute électorale et organisationnelle annoncée. Immense reflux électoral même dans les bastion qui comme tout bastion sont fait pour être assiégés et investis.

 

Arrive le congrès du PCF qui décide de se débarrasser de ses organisations dans les entreprises, ces pelés ces galeux pour s'être massivement opposées à la participation gouvernementale assurant du droit de sièger au tribunal du roi. Conséquence : au plan national quelques dizaines de milliers de cartes remplies de 12 timbres annuels réglés qui sont éjectés des listing. Les exclus sont les fer de lance politique de la lutte contre la CEE d'alors (c'est en particulier , dans les entreprises que s'est construite la vague contre Maastricht, un référendum sauvé pour Mitterrand par le savoir-faire des coursives du ministère de l'Intérieur. Entreprises où se construira le "non de classe" de 2005 alors que les cellules locales du PCF le plus souvent n'ont que peu ou plus de forces pour tenir les marchés et porte à porte des cités populaires.

Donc le PCF se débarrasse de ses cellules et sections d'entreprise et organise la gouvernance du parti à partir de mandat d'élus le plus souvent régionaux négocié avec le PS. A Paris, pratiques décénales de la fédération, des conseillers de Paris né de la méthode Fizbin-Laurent (père) poursuivie par Laurent (père) et Malberg, puis entretnu par Laurent fils et le duo "Brossat -reluire" : à partir d'accords politiques avec le PS : tu fais voter pour nous et tu auras des élus".

Dans les débats internes, les communistes qui s'opposent à ces pratiques sont stigmatisés puis mis sur la touche. Pour parvenir à leur fin la filière Fabien usera de méthodes qui servent de caricatures quand on veut se moquer des élections corses ou marseillaises : A Paris ville de La Canaille, oubli de listes des candidats de l'organisation pensant mal, sélection des orateurs dans la conférence fédérale (qui se tient sous la coupole de Fabien), commission des candidatures verrouillées et liste de candidats qui retenu par la commission sont à rayer (imprimée par les soins du secrétariat fédéral sortant[1]). Ensuite, le PCF ayant décidé de suivre son chemin sans adhérents sortis des milieux populaires et des lieux de travail (service publics, PTT, RATP, SNCF, EDF-GDF, universités, grands magasins, hôpitaux et CHU bref une purge comme au temps de ce bon Joseph qu'alors les plus anciens de l'opération adorait comme un dieu au bas mot 3000 cartes) , il a poursuivi ce chemin en disant "avec des élus nous changerons le monde". 

 

Si vous regardez la carte du premier tour vous verrez que là ou le PCF des années 80 faisait ses meilleurs scores en voix, c'est là où aujourd'hui l'abstention est la plus forte et là ou le % du f-haine mécaniquement est élevé.

 

Revenons à nos moutons : Mais v'la t'y pas que le loup rose, mis en appetit attendait au détour du chemin le peuple des élus panurgiens cachés sous leur chaperon de moins en moins rouge.


C'est qu'à la reflexion la politique à gôche ressemble à la confection d'un drôle de cassoulet :

 

Vous avez vu le mouton, passons au haricots.

Tu plantes un grain de maïs et quand il commence à pousser, tu sèmes au pied des haricots en garantissant à tes amis que ce sont des haricots rouges. Le Maïs en poussant sert de tuteur au fayot qui pousse et s'enroule autour du tuteur, s'en nourrit au point de l'étouffer de lui bouffer le soleil. Et quand tu vas voir la récolte, tu t'aperçois –jardinier du parc monceau - que trompé par l'aspect de la graine, en guise de haricots rouge on t'a fait semer du ricin. 

 

Bon cassoulet (ex) camarade, Canaille le Rouge préfère le sien qui a bonne réputation.

Maintenant, avec ce ricin, le PS leur fait avaler la purge. Ou, comme cela se dit dans quelques maximes, le chien mord la main qui l'a nourri. 

 

Cela donne toutes ces villes où soit directement soit en sous-main le PS tente de déboulonner des municipalités considérées par le PS comme obstacles à ses visées ; curieusement principalement là où les communistes d'alors ont le plus résisté aux choix de la filière Laurent-Hue-Laurent et qui aujourd'hui se singularisent positivement dans le contact avec la population réelle.

Dramatique de voir sur les réseaux sociaux plus d'énergie à consoler les battus qui pour certains en particulier dans les grandes villes n'ont que ce qu'ils méritent que pour regarder comment combattre la troïka rose blanc brune.

Quand en Loire-Atlantique toute une population se bat contre l'Ayraulport et que le PS se ramasse une gamelle mémorable, si les dirigeants du P"c"F du coin qui rament avec constance et vigueur pour aller contre les aspirations populaires se prennent un râteau, c'est une bonne nouvelle.

Quand des municipalités à direction communiste sont élues au premier tour, leurs élus ayant gardé attaches et pratiques avec les acteurs premiers du tissu économique : les salariés et les habitants des cités populaires, c'est une bonne nouvelle.


Au-delà de désaccords qui peuvent perdurer –et qui à coups sûrs sur certains points perdurent- Canaille le Rouge se réjouis des résultats de Dieppe et quelques autres communes encore où les sous-marins du Ps sont expédiés dans les choux à grand coup de pieds au cul.

 

En RP, le cas de Montreuil est emblématique. La Canaille l'a déjà dit, JP Brard n'est pas le modèle de pratique dont il fera référence. Mais s'allier avec les ectoplasmes de Voynet, aller à la bataille contre Brard avec le soutien des flibustiers de Bartolone et la passivité bienveillante de toute la droite de Seine St Denis disqualifie à jamais le transfusé de Paris venu sur les terres d'une ville populaire comme rombière du 16ème va promener son caniche au bois. 

Là où les dirigeants du P"c"F ont décidé de jouer les palefreniers du carrosse rose, ils sont entrainés soit dans l'ornière, voire le ravin soit se sont englués dans l'impasse. 

 

Quant au plan local, pour ceux qui déclinent leur concubinage national avec une social-démocratie, voire travaille à "régulariser la situation", ce sera un maire de droite qui célèbrera le mariage ; si l'autre partie du couple ne va pas entre-temps faire un tour ailleurs. Les premiers restants battus, cocus et ...persistants.

 

Là où des militants se voulant communistes ont tenté un autre équipage et d'autres itinéraires, leurs résultats sont moins pires voir même parfois meilleurs. Certain risque d'être battus mais ils n'auront pas accepté le diktat de Solferino.Mieux vaut être battu debout que couché, voire élu et vautré.

 

Cela devrait faire réfléchir dans ce qui reste de "c" dans P"c"F au lien avec le mouvement populaire et ses intérêts de classe.

Cela dit ne pas attendre pour avancer qu'ils aient fait ce qui pour certains sera une révolution copernicienne d'autre une découverte que dieu est une abstraction bien fragile.

 

Le ralentissement que les statiques imposent à ceux qui veulent avancer alimente les inerties.

 



[1] C'est un brave gars de la JC délégué à la conférence qui ne sachant pas pourquoi on lui avait passé cela qui est venu trouver les communistes qu'il rencontrait le plus souvent dans l'action, le leur a montré pour avoir le mode d'emploi puis écoeuré leur a donné; comme les commujniste en question étaient ceux de la section des cheminots de Paris Sud-Ouest, pas de chance pour Gisèle Moreau, Martine Durlach, H Malberg, JF Gau qui ne sera même payé en retour puisqu'éliminé par la "Hue connexion". Ils étaient démasqués ce qui n'empêchera pas la magouille

Commenter cet article
I
TROP BIEN ENTIEREMENT D ACCORD!