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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ce n'est pas Canaille le Rouge qui le dit

Publié le 8 Avril 2014 par Canaille Lerouge in politique, droite, PS

C'est la une

du quotidien

de

révérence

 

un programme de droite

qui va faire s'étouffer Copé

de jalousie

Ce n'est pas Canaille le Rouge qui le dit

Dans le détail, le Monde nous explique que : 

 

A l'occasion de son discours de politique générale, Manuel Valls a présenté, mardi 8 avril, une baisse du coût du travail conforme aux attentes du patronat. En confirmant le maintien des vingt milliards du crédit d’impôt compétitivité-emploi(CICE) et l’ajout de dix milliards d’euros de baisses de charges aussi bien sur les bas salaires que sur les salaires plus éléves, il répond aux revendications du Medef.

L’organisation patronale plaidait en effet depuis plusieurs semaines pour que les nouveaux allègements ne concernent pas uniquement les bas salaires, qui créent davantage d’emplois mais bénéficient aussi aux entreprises exportatrices, où les salaires sont souvent plus élevés. « Je refuse d’opposer l’effort pour les emplois les moins qualifiés – dont nous avons besoin – et celui pour les emplois qualifiés qui font notre compétitivité – notamment dans l’industrie », a expliqué le premier ministre.

 

POUR LES BAS SALAIRES

Il a donc décidé de couper la poire en deux. 4,5 milliards permettront de renforcerles allègements Fillon, qui concernent tous les salariés payés entre 1 et 1,6 smic et qui coûtent déjà 20,7 milliards d’euros par an. « Au niveau du smic, les cotisations patronales à l’URSSAF seront entièrement supprimées au 1er janvier 2015 », a annoncé M. Valls. Les exonérations de charge qui atteignent, au niveau du smic, 28,1 % pour les entreprises de moins de 20 salariés et 26 % pour les autres, vont être portés à environ 30 %, selon une source gouvernementale, soit une baisse de près de 58 euros pour un smicard.

 

Les dernières cotisations restantes pour la sécurité sociale, celles pour le 1 %logement, la contribution solidarité autonomie et la partie fixe des cotisations accident du travail vont ainsi être supprimées. Les employeurs de salariés aux smic resteront en revanche soumis aux cotisations Unedic et à celles pour les retraites complémentaires.

 

POUR LES HAUTS SALAIRES

4,5 milliards permettront de l’autre côté de baisser le coût du travail pour tous les salariés payés jusqu’à 3,5 fois le SMIC, soit 5 059 euros bruts. Les cotisations patronales pour la branche famille, fixées actuellement à 5,25 %, vont diminuer de 1,8 point pour ces salaires.

Un milliard sera enfin consacré à baisser de trois points les cotisations des artisans et des travailleurs indépendants. Ce geste est destiné à satisfaire l’Union professionnelle des artisans (UPA) qui s’inquiétait que le crédit d'impôt compétitivite-emploi (CICE) ne concerne que les patrons employant des salariés.

 

Et après Blummollet, qui l'a mis en place et a tracé le cap, ira disserter sur les vertus du programme du CNR

 

Avec en prime l'annonce de la liquidation d'un des piliers de la République avec la suppression des départements accompagnée de celle des communes en prime d'ici 7 ans.

C'est toujours de quotidien de déférence qui le dit :

  • Une diminution de moitié du nombre de régions

Les exécutifs régionaux pourront donc fusionner. L'objectif est de doter ces territoires d'une taille proche du modèle des « Länder » allemands et de faire de ces collectivités chargées du développement économique des moteurs de la reprise économique et de la création d'emplois.

  • La fin de la clause de compétence générale

Cette clause permet à une collectivité d'intervenir dans un domaine de compétences dès lors que l'intérêt de son territoire peut être invoqué. Mardi, Manuel Valls a proposé sa suppression pure et simple, alors que la gauche l'a réintroduite en 2013, après sa suppression par la droite en 2010.

L'UMP était accusée, à l'époque, de vouloir réduire le pouvoir de régions et de départements très majoritairement à gauche.

Si l'UMP ne vote pas la confiance à ce programme là, c'est qu'ils sont vraiment ...plus à gauche que le PS.

 

C'est un régime du Thiers état qui se met en place.

Le PS en votant la confiance (306 voix pour) pour ce programme vient de démontrer qu'il est devenu un parti thatchérien CQFD.

Au fait, quen pense Filoche ? 

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