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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Nouvelle du détricoteur. Vous savez,

Publié le 7 Mai 2014 par Canaille Lerouge in économie, politique, rémunérations, obscénité

celui

qui veut rayer des mémoires

les droits sociaux

de la Libération

Kessler, autoportrait

Kessler, autoportrait

"Ils n'ont plus de pain ? redonnez-moi de la brioche."

Cela, c'est la dernière provocation de Kessler. Vous savez le reconverti de l'austérité maoïste en oligarque des assurances et vice président du Medef.

Celui qui s'éclatait dans Challenge lors de l'élection de ce Sarko qui n'était pas Sarkollande qui lui traçait le cap en appelant à la suppression de toutes les garanties sociales existant dans le Pays.

Le Monde (et oui dans une la ligne éditorial qui sait être putride il y a des pépites, ne les loupons pas) produit l'info qui devrait mettre en grève générale le personel de l'entreprise di ci devant PDG : 

L'A.G. des actionnaires de sa boite (la SCOR) vient d'ajuster sa rémunération annuelle : Cinq Millions cent trente milles Euros.

On en arrive presque à prendre le patron du MEDEF pour un gagne petit avec ses 31 SMIC mensuel.

Le dit Kessler vient de faire porter ses émoluments à 380 SMIC par mois.

Qu'est-ce qui peu justifier une rémunération pareille ?

le bénéficiaire l'explique ainsi : « C'est tout à fait en ligne voire inférieur à la rémunération de mes concurrents. C'est un métier extrêmement technique, extrêmement compliqué, qui ne doit pasêtre jugé à l'aune des normes purement françaises »

Pour info, un chirurgien (profession qui n'est pas considérée comme la plus mal payée et qui déploie une technologie et une technique particulièrement pointue) a une rémunération mensuelle qui gravite atour de 10 SMIC par mois 

Il serait donc possible de dire qu'il est normal qu'un type qui ne vit que de la spéculation sur la mort et les primes pour garantir des accidents de la vie puisse gagner 38 fois plus que celui qui répare les dits accidents et lutte contre les morts accidentelles ou prématurée ? 

10 smic par mois, c'est si on en croit la presse le salaire mensuel d'un commandant de bord sur Airbus A 380 dans une compagnie aérienne normale.

Le sieur Kessler encaisse chaque mois la rémunération d'environ 120 professeurs agrégés en fin de carrière, celle de 160 instituteurs en milieu de carrière ou une encore deux siècles de pension de retraite d'un conducteur de la SNCF.

Nous n'avons pas noté d'indignation particulière du coté du gouvernement, pas même des "41" députés socialistes indignés.

Mais le gouvernement maintient sa ligne et ses plans : mieux vaut essorer 1000 petit qu'un gros d'autant qu'un gros ça peut servir dans certaines circonstance. 

La Macif (Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France), qui est actionnaire du réassureur la SCOR (Société commerciale de réassurance), a faitsavoir mercredi 7 mai qu'elle avait voté contre la hausse de la rémunération annuelle de son président-directeur général, Denis Kessler, à plus de 5 millions d'euros, soumise la veille à l'assemblée générale.

« J'ai porté les votes pour le compte du groupe Macif à l'assemblée générale de la SCOR et de ce fait j'ai voté contre la résolution n° 5 », portant sur la rémunération de M. Kessler, a indiqué le président de l'assureur mutualiste, Gérard Andreck.

« Cela ne change rien à nos relations et au soutien constant que nous apportons à la SCOR », a poursuivi le président de l'assureur, qui détient environ 2 % du capital de la SCOR. Et cette prise de position ne modifie pas le résultat du vote, favorable à cet émolument.

 

 

La rémunération brute totale de Denis Kessler au titre de 2013 est en hausse de 10 %, à 5,13 millions d'euros. Ce traitement comprend pour moitié (2,56 millions)ses salaires fixes et variables et pour l'autre moitié des actions et stock-options. Le réassureur a dégagé près de 550 millions d'euros de bénéfice net en 2013, une hausse de 30 % sur un an.

Elle était soumise pour la première fois au vote des actionnaires, la France introduisant cette année le principe du « Say on Pay » qui permet à l'assemblée générale de donner un avis sur la rémunération des dirigeants.

 

Mais, contrairement à la Suisse et au Royaume-Uni, le vote français n'est que consultatif. Et il concerne les rémunérations de l'année écoulée.

 

Les actionnaires de la SCOR ont approuvé à 64 % pour et 35 % contre cette hausse de salaire, sachant que la plupart des propositions soumises au vote récoltent en moyenne 90 % d'approbations.

 

 

Pour Denis Kessler, cette rémunération se justifie par le fait que la SCOR est un groupe international, dégageant une rentabilité et des performances peu égalées dans le contexte actuel.

« C'est tout à fait en ligne voire inférieur à la rémunération de mes concurrents. C'est un métier extrêmement technique, extrêmement compliqué, qui ne doit pasêtre jugé à l'aune des normes purement françaises », a-t-il commenté lors d'une conférence téléphonique.

Mais, après les remous provoqués par la rémunération de Pierre Gattaz, président du Mouvement des entreprises de France (Medef) et de l'entreprise de composants électroniques Radiall, cette nouvelle annonce concernant M. Kessler, par ailleurs ex-vice-président de l'organisation patronale, vient agiter les assemblées générales qui se tiennent actuellement (avant le 30 juin pour lesentreprises dont l'exercice se cale sur l'année civile).

La Macif a défini une grille d'orientation pour l'aider à respecter certains principes déontologiques, notamment en matière de modération salariale, quand elle doitprendre des décisions au sein des groupes dont elle est actionnaire.

« Nous pouvons parfois nous interroger, il peut y avoir des exceptions, mais sur le sujet de la rémunération il n'y en a pas », affirme Gérard Andreck.

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A
Et on s'étonne que nos cotisations augmentent toujours, et on incrimine les catastrophes, événements de toutes sortes, et on en veut au ciel... alors que tout simplement le ver est dans le fruit. Assurance obligatoire, c'est si facile, une certitude celle d'être tondue! Aline