ou autres petits arrangement entre amis
Mansuetude pour de pauvres brebis égarées !
Candide, le "Télégramme de Brest" qui est à la pensée unique de l'ouest Bretagne ce que Le Figaro est à celle d'Auteuil Neully Passy, concernant les hooligans du choux-fleur, interroge ses lecteurs avec cette question à double réponse :
"Leurs manifestations, souvent musclées et potentiellement explosives, figurent parmi les plus redoutées. Pourquoi les agriculteurs n'ont-ils jamais renoncé aux opérations coup de poing ? Parce que ces actions seraient très rarement et faiblement sanctionnées ? Ou, tout simplement, parce que cette « stratégie » semble leur permettre d'obtenir presque toujours satisfaction ?"
Les deux, Amiral, les deux.
Ils ne sont que très rarement poursuivis, même si d'incendies en destructions d'équipements publics ils sèment des ruines et du chômage partiel ou total, des dizaines de millions d'Euro, commis avec l'aide de matériels financés par les sub de l'UE donc quelque part de l'argent public.
Ils ne sont que très rarement inquiétés tant les parquets alors tellement vermoulus ne dispose que de gendarmes qui pour l'occasion ne ressortent leurs vieilles renaults 4 pour prendre en chasse les 4X4 des criminels.
Au passage, notons que les recherches d'ADN systématisés pour les syndicalistes convoqués pour conflits sociaux sont mis là de côtés par "mesures d'apaisement" très, très sélectives.
De plus, si les protestations deviennent trop audibles, le gouvernement, non par peur des retombées mais par reflexe significatif et clientelisme envers ces Arturo Ui du clan mafieu à la léonarde visera un eventuel quatrième ou cinquième couteau, mais évitera d'aller explorer les responsabilités de ceux qui siégent dans les Chambres consulaires ou au CA des caisses du Crédit Agricole (qui approuvent à chaque fois les destructions devant micros et caméras).
Pour preuve de ces accointances, la mansuetude envers ces délinquants pyromanes qui vaudrait entre 10 et 12 ans de réclusion criminelle du coté d'une ZUP ou commune stigmatisée d'une banlieue de ces nouvelles métropoles de l'exclusion sociale ne merite pas même un rappel à la loi à la gendarmerie de Morlaix.
Pour parfaire le message, le gouvernement via le ministre de l'environement et des transports, au nom de son portefeuille et de celui de ses collègues, leur donne raison avec la même célérité qu'elle laisse engager des poursuites par des directions d'entreprises dont elle a la tutelle politique et parfois (SNCF) administrative contre les salariés qui ont fait grève pour défendre emplois et service public.
Cela porte un nom ici régulièrement rappelé : une politique de classe.
Toute magouille avec ceux qui la mènent participe de cette compromission (l'épisode de Chassaigne appelant les cheminots depuis le studio de J-J Bourdin à reprendre le travail parce qu'il avait -- rien -- réglé à leur place participe de cette compromission tout comme l'acceptation par les Vice-Présidents pécéefiens des conseils régionnaux de l'équipement des TER par le seul conducteur sur les lignes cibles de nos délinquants qui communient au premier rang tous les dimanches).
Tout en rappelant ici que pour La Canaille les portiques étaient tout sauf la bonne solution, céder comme le gouvernement le fait en empruntant la voix Royal au moment où la même organise la privatisation des barrages hydrauliques d'EDF, après la casse de la SNCF, montre qu'une course de vitesse s'engage dans la majorité gouvernementale pour savoir laquelle ou lequel des ministres de ce gouvernement aura droit au prochain prix "miss Maggie" décerné par un jury populaire composé d'1/3 de patrons dont deux grands agarariens et un de la CGPME, 1/3 de caciques de l'UMP (les candidats à la chefferie pour des raisons d'équité seront interdits cette année d'y figurer) et 1/3 de représentants de l'U.E. avec un conflit d'intéret interdisant à Moscovici de figurer dans ce jury.