L'usine tourne à plein,
les robinets à vide
5 jiours après l'accident industriel, les communes impactées doivent se débrouiller pour assurer la distribution de façons empirique un minimum d'eau potable (la jauge est à 3 litres par jour et par personne pour assurer l'essentiel : boisson, lavage du visage (yeux et muqueuse à protéger) lavage des fruits et légumes devant être consommés sans bouillir.
Comment assurer les préconisation antiCOVID (lavage des mains féquents) dans ces conditions ?
A ce moment et compte tenu des informations distillées par la presse, pas d'instruction judiciaire en cours.
Aucune saisie connue du procureur de la République, et toujours silence de la préfecture.
L'usine polluante tourne "normalement mais avec du personnel en 3x8) comme si rien était.
Nous ne savons rien de ce qui a été fait pour nettoyer avant remise en service. (A quel moment, avec quelle autorisation, donnée par qui et dans quelles conditions)?
Samedi soir, les riverains dont des agriculteurs qui refusent la logique productiviste en cours se sont mobilisés pour aller protester devant les grilles de l'installation en cause.
Le porte-parole de la Confédération paysanne a notamment dénoncé « le renversement des valeurs qui fait que les paysans deviennent producteurs d’énergie et non plus de nourriture »
Pour l'instant les réactions politiques sont plus que très timides et ne metttent pas en cause la responsabilité pénale du groupe ENGIE-BIOGAZ
À voir les informations disponibles, il ne semble pas qu'une enquête judiciaire ait été engagée pour établir les responsabilités et prévoir les dédommagements dus aux 50 communes concernées.
Le procureur de la république de Quimper, a-t-il été saisi ? Plainte a-t-elle été déposée ? le silence est roi.
Quels scellés sur les installations défectueuses ? Dans quelle condition l'activité de l'usine en cause a-t-elle été autorisée à poursuivre son activité ? Qui l'a donné ?
Les communes victimes, les Communautés de communes qui assurent la distribution en régie directe ou avec un prestataire de type véolia et qui doivent assurer le service public de l'eau ont-elles eu le temps dans cette urgence et surtout la volonté de réfléchir à comment se faire dédommager des préjudices ?
La notion de "pollueur-payeur" née ici avec l'historique sinistre des marées noires ne doit-elle pas être de mise face à ce dysfonctionnement industriel casatrophique majeur ?
Cette marée de concentré de merde et d'ammoniaque (taux de concentration dans le rouge dans les réservoirs d'eau potable à plus de 1.2 sur lma barre de mesure) pour que la société propriétaire assume le poids financier de réparation ?
Il faut rappeletr en permanence que près de 2 millions d'euro ont été apporté à l'opérateur via les subventions publiques dont le département et ...l'agence de l'eau !!.
Question subsidiaire : où est, que fait le député de la circonscription ? Là aussi, plus de 5 jours après, c'est le silence.
Faut-il rappeler qu'il s'agit de l'inénarable Richard Ferrand mis en examen pour prise illégal d'interet et président de l'Assemblée Nationale ?
A l'heure du pastis se rappeler que pour l'avenir de la pointe Bretagne, il faut faire en sorte que Ferrand sorte
Et ça continue!
depuis la mise en ligne de cette p@ge, du nouveau dimanche 23 à 17h30:
Un nouvel incident est en cours ce dimanche au sein de l’usine de méthanisation Vol V, à Châteaulin (29). Dans l’après-midi, pompiers et gendarmes ont été alertés par l’exploitant d’un fort dégagement de fumée dans un hangar où est stocké du fumier. La température y a atteint les 50 °C mais les pompiers écartent tout risque d’incendie. Les 450 m3 de fumier sont en cours d’extraction et sont arrosés grâce à des lances, l’eau s’écoulant dans un bassin de rétention... "