Bien sûr traquer
et punir les coupables.
Mais poser publiquement la question :
comment se fait-il
qu'ils aient pu agir ainsi?
Quand des fonctionnaires de police, des militaires peuvent impunément arborer des tatouages nazis et tenir des propos racistes et antisémites.
Quand dans l'été 2020 les groupes fascistes pourtant interdits et dissouts peuvent, au nom du respect de la propriété privée, tenir des stages idélogiques et paramilitaires sans que le ministère de l'intéreur et ses préfets n'interviennent pour faire appliquer la loi avec la même vigueur qu'ils déploient leurs forces contre les manifestations populaires.
Quand une organisation politique fondée par des anciens SS des remugles de la milice a pignon sur rue et se parfume d'honorabilité.
Les conditions sont réunies pour que des commandos nocturnes passent à l'acte.
Il y a certes la réaction de dénonciation de la ministre déléguée au Anciens Combattants et victimes de guerre.
Mais la gravité des faits exige que le locataire de l'Elysée prenne sur le temps qu'il consacre à soutenir les facistes ukrainiens et d'ailleurs, de toutes les réactions à l'oeuvre de Minsk à Caracas et use plutôt de son temps pour porter un message de solidarité avec la population et les familles d'Oradour, leurs associations de mémoire et intervienne comme il sait le faire pour d'autres causes pour que les auteurs de ces actes soient trouvés, arrêtés et jugés