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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les complémentarités révélées

Publié le 17 Octobre 2014 par Canaille Lerouge in politique, social, justice, cohabitation

ou la nouvelle cohabitation

façon

21ème siècle

Les complémentarités révélées

Le PS, ce n'est plus la rose, mais la rhubarbe : une apparence un peu de rosé, quelques reflets fuchsia, mâtinée de vert, blanc à l'intérieur, acide et d'imbouffable à toxique à cru. La partie tête de la plante (feuilles et fleurs) sont poison violent.


N'est acceptable seule que grandement édulcorée et recuite ; même sucrée et mielleuse, elle conserve des tendances laxatives particulièrement virulentes.

 

*****

Pour preuve de ce qui précède : 

Finalement, il y en a au moins deux qui au PS ne pourront pas cacher leur joie des résultats des sénatoriales, ce sont le maquignon de Matignon et son exécuteur des hautes œuvres en résidence au 101 rue de Grenelle.


Les autres au PS et cela tant qu'ils les soutiendront et auront le profil plus modeste mais n'en penseront pas moins devront être considéré à l'aune de ces pratiques:


Avec l'ancienne majorité, il aurait fallu se découvrir comme pas possible pour passer en force sur ce déni de démocratie que représente la mise en résidence (plus que) surveillée de l'institution prudhommale.Pourtant, le titre est ambigu ce n'est pas le Sénat qui attente, mais bien le gouvernement.


Il va falloir s'y habituer, cela risque de durer tant que la machine à botter les fesses (sans discernement trop sélectif tant le panel est large) n'aura pas été réinstallée et mise en route, des moments comme ceux ici dénoncés vont être la norme et celle-ci ne cessera de l'être que par l'explosion d'une colère salutaire armant la dite machine.


Dans son communiqué, la CGT dénonce cette nouvelle atteinte aux droits des salariés.


Pourtant, le titre du communiqué est ambigu et disculpe la responsabilité du PS.

 

Que cela choque ou pas une partie de la direction confédérale, ce n'est pas le Sénat qui attente, mais bien le gouvernement.

 

C'est bien non pas un homme mais un ministre socialiste d'un gouvernement issu de cette formation qui a eu la confance de la majorité à l'assemblée nationale qui a demandé à un Sénat maintenant majoritairement à droite de soutenir un projet réactionnaire présenté par le PS et qui s'est empressé d'y répondre.

 

Gageons que si le traqueur de chômeur avait proposé au sénat une amnistie pour les syndicalistes injustement poursuivis (ceux qui sont laissés un peu seul en bas par ceux qui se traisent beaucoup trop en haut) le résultat n'aurait pas été le même. Rappelons que la majorité est de "gôôche à l'assemblée et qu'elle a le dernier mot. Qui va demander que Rebasamen demande à Valls l'autorisation de retoquer son texte ! Quelle réponse et quel communiqué ? On pend les paris ?

 

Comme première initiative du Sénat renouvelé, il faut prendre date de cette nouvelle forme de cohabitation où la satisfaction des demandes du capital va être la finalité, ce qui va demander aux syndicalistes de ne pas se laisser berner par des trompes l'œil sur les navettes et autres faux semblants.

Elections prud’homales

Les sénateurs s’en prennent à la démocratie sociale !
mercredi 15 octobre 2014

Le Sénat a voté¹ le projet de loi Rebsamen portant sur la désignation des conseillers prud’hommes et le report des mandats jusqu’à fin 2017.

Ce projet de loi, présenté en procédure accélérée, prévoit notamment de donner tout pouvoir au gouvernement par ordonnance pour passer d’un mode d’élection au suffrage universel à un mode de désignation des conseillers prud’hommes. Ainsi, le gouvernement veut désigner les conseillers prud’hommes en usurpant la loi sur la représentativité dédiée exclusivement aux élections des représentants du personnel.

Pourtant, l’opposition à ce projet est très forte.

Près de 75 000 personnes ont ainsi, notamment, signé la pétition² lancée par la CGT pour exiger la tenue des élections. Pour la journée du 14 octobre, des centaines de motions ont été adressées au Président du sénat, des déclarations unitaires départementales ont été diffusées, des rassemblements et des conférences de presse se sont tenues, des grèves d’audience ont eu lieu. Au Conseil Supérieur de la Prud’homie (CSP) CGT, CFE-CGC et FO se sont prononcés contre le projet de loi. S’ajoute le soutien de Solidaires et de la FSU qui ne siègent pas au CSP, ainsi que du Syndicat de la Magistrature et du Syndicat des Avocats de France.

Si tout le monde s’accorde sur le fait que le taux de participation des salariés aux dernières élections 2008 n’est pas satisfaisant et que la simplification de son organisation est nécessaire, le gouvernement ne peut pas y remédier en supprimant purement et simplement les élections !

Pour la CGT, alors que le projet de loi doit passer en décembre à l’Assemblée nationale pour une adoption définitive, il y a urgence à mettre en place un groupe de travail au sein du CSP, comme elle le revendique depuis 2008, afin de trouver des solutions garantissant une plus grande participation des salariés aux élections prud’homales.

Contrairement au gouvernement, la CGT a des propositions à soumettre au débat : rapprocher le vote aux élections prud’homales dans l’entreprise en lien avec les IRP, simplification des listes, faciliter le vote des chômeurs, etc. La CGT, ses organisations, ses conseillers prud’hommes continueront à agir pour que ce projet soit définitivement enterré et que s’ouvrent enfin de véritables discussions permettant d’aboutir à des solutions alternatives dans l’intérêt des salariés et de la justice du travail.

Montreuil, le 15 octobre 2014

¹ Seuls 32 sénateurs ont voté contre (Les Communistes, les Verts et 4 socialistes). 
²Voir la pétition

 

Juste une question : modifier le fonctionement des juridictions, est-ce du domaine du ministère du travail ou de celui de la justice ? 

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J
Même avec les Conseils de Prud'hommes correctement représentés auparavant , les salariés n'étaient déjà pas toujours à la noce pour faire valoir leurs droits légitimes , on imagine sans peine ce qu'il en sera par la suite .
L
Oui, c'est bien l'Elysée de gôche qui est à la manoeuvre pour détruire les Conseils de prud'hommes, ce droit conquis et amélioré par la classe ouvrière.