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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

De Pujadas ou Pernaud qui en parlera le premier

Publié le 20 Novembre 2014 par Canaille Lerouge in capitalisme, esclavagisme, économie

On prend les paris ?

Ni l'un ni l'autre ne voudra s'y aventurer

sauf fermes et durables pressions extérieures

 

 

On attend avec impatience l'avis de Valls, celui du Rebsamen ou des duettistes de Bercy.

De Pujadas ou Pernaud qui en parlera le premier

les principes de la grande distribution

 

 

Leclerc ? un nom à facette .

Quand on y ajoute  "de Hauteclocque" cela fait 2ème DB, Libération et ça sonne positif.

Sans lien autre que l'Homonymie, il y en a d'autres, moins présentables. Ceux qui à l'époque n'ont pas été reluisant et qui à voir les pratiques en vigueur pourrait se particuler d'un " de haut le coeur" tant leur méthodes sont à vomir :

Sans disculper d'avance les pratiques concurentielles, mais là, pour le compte, la dynastie des p'tits épiciers de Landerneau montre le vrai visage de leur "force de vente" : des négriers. 

L'article qui suit (le Monde 20/11/14)vaut toutes les dénonciations théoriques sur la nature du système.

 

 

"Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, offre d’emploifausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.

 

Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent« un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »

 

D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposerune formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à AuxerreMontpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

Moins d’un chômeur sur deux embauché

Élément étonnant, les organismes de formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite."

évidement, à suivre...

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