Quand le chef du gouvernement letton
défile "pour Charlie"
à Paris le 11 avec Hollande
le même censure le 22
une expo de l'Unesco
sur les massacres
commis par
les SS lettons.
Le pays où les nazis défilent librement
Pendant la crise, la réaction tient ses guichets ouverts, mais installe par endroit des palissades et bâches pour cacher le décor.
Ci-après trois articles qui trouvent une singulière résonnance au moment ou chacun se déclare plus que son voisin être "Charlie".
Le chef du gouvernement letton était présent au côté des démocrates Orban, Netanayhu, Porochenko et non pas une pincée mais une grosse pelletée de quelques-uns tous de même acabit.
L'intérêt de la présence lettonne, c'est ce qui suit mais en appelant que le 11 janvier Paris montrait sa colère devant le massacre de journalistes dont des dessinateurs et des crimes commis sur des critères d'anti-juasaïsme militant.
Vous vous demandez peut-être où Canaille le Rouge veut en venir ?
La Lettonie capitale Riga vient d'interdire à l'Unesco une exposition de dessin d'enfant montrant la réalité des massacres contre la communauté juive lettonne et russophone durant la Seconde Guerre mondiale.
La même Lettonie qui assume la présidence de l'UE (laquelle arme les Nazis à Kiev, laisse réprimer sans rien dire en Espagne, condamner à de la prison ferme pour outrage en France, menace les Grecs s'ils votent mal), Ue dons les promotteurs nous l'avaient présentée comme un espace de liberté culturelle, de progrès social et d'amitiés entre les peuples. Même l'appartement témoin tombe en ruine
La Lettonie a reconnu le statut d'anciens combattants aux anciens SS et l'a supprimé aux anciens résistants antinazis lettons (majoritairement russophone, pour la population juive, les SS lettons avaient définitivement "réglé la question" : n'ont subsisté que ceux qui ont pu fuir en URSS, tous les autres ont été exterminés). Riga assure en ce moment la présidence du machin bleu à étoile et fait interdire une exposion de l'UNESCO à Paris.Cela ne semble pas émouvoir le quai d'Orsay ou l'amicale des ex révolutionnaire du café de Flore, les stigmatiseurs de totalitarisme de la Closerie des lilas ou les démocrates de Solferino.
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Communiqué de l'agence Russia :
Le président de la Fédération des communautés juives de Russie (FEOR), Alexandre Boroda, s'est déclaré vivement indigné par la décision de la Lettonie d'interdire une exposition de documents historiques consacrés aux victimes de la Shoah, qui devait se tenir au siège de l'UNESCO à Paris.
"La décision du pays assurant la présidence de l'UE d'interdire une exposition évoquant le sort tragique d'enfants lors de la Seconde Guerre mondiale constitue sans aucun doute une nouvelle tentative d'effacer une page compromettante de l'histoire de ce pays", a affirmé M. Boroda.
L'exposition intitulée "Enfance volée. Victimes de l'Holocauste vues par les enfants détenus dans le camp de concentration nazi de Salaspils*" devrait s'ouvrir le 26 janvier au siège de l'UNESCO à Paris à l'occasion du 70ème anniversaire des victimes de la Shoah. La Lettonie, qui préside actuellement l'Union européenne, a interdit cette manifestation. Selon les règles de l'UNESCO, le consentement de Riga était obligatoire, car l'exposition allait évoquer des événements survenus sur le territoire letton.
"L'Holocauste est une tragédie pour l'ensemble du monde civilisé et pas seulement pour le peuple juif. Il s'agit d'une période terrible dans l'histoire du XXe siècle, et nous n'avons pas le droit moral de l'oublier ou de l'ignorer", a indiqué le président de la Fédération des communautés juives de Russie.
Selon lui, cette décision de la Lettonie traduit son soutien à la collaboration avec les nazis "très courante dans les pays Baltes lors de la Seconde Guerre mondiale".
* principalement des dessins, à noter dans la période.
La presse Russe s'indigne à juste titre. Rappelons les 20 millions de morts sovietiques de toutes nationalités, toutes confessions sous les coups de la Wehrmacht, des SS allemands Ukrainiens Lettons et autres. Une censure la semaine ou la communauté internationale commémore la libération d'Auschwitz par l'Armée Rouge.
Riga a expliqué sa décision d'annuler une exposition sur l'Holocauste à Paris par le préjudice que cette manifestation "porterait à l'image de la Lettonie" pendant sa présidence de l'UE, a déclaré mardi Alexandre Dioukov, directeur du fonds "Mémoire historique" qui a organisé l'exposition.
"Nous avons été désagréablement surpris par l'annulation de l'exposition sur proposition de la représentation permanente de la Lettonie auprès de l'UNESCO. Qui plus est, la mission lettone a fourni une explication bien étrange à cette décision. Selon elle, l'exposition porterait préjudice à l'image de la Lettonie pendant sa présidence de l'Union européenne", a indiqué M.Dioukov à RIA Novosti.
L'exposition intitulée "Enfance volée. Victimes de l'Holocauste vues par les enfants détenus dans le camp de concentration nazi de Salaspils" devrait s'ouvrir fin janvier au siège de l'UNESCO à Paris.
"Je ne comprends absolument pas comment un récit sur les crimes des nazis et de leurs complices peut nuire à l'image d'un Etat européen moderne. Sauf si la Lettonie s'attribue les crimes nazis. Cela paraît être le cas et c'est très triste", a ajouté M.Dioukov.
"Nous avons commencé l'organisation de cette exposition en 2014. L'UNESCO a donné son feu vert. Les représentations permanentes de la Russie et de la Biélorussie auprès de l'UNESCO ont appuyé la tenue de l'exposition. Elle faisait partie d'un projet international réalisé en coopération avec des historiens russes, biélorusses et lettons", a précisé le responsable.
Selon lui, les organisateurs de l'exposition voulaient démontrer que le peuple juif n'était pas le seul visé par les crimes nazis. "Initialement créé pour exterminer les Juifs, le camp de concentration de Salaspils est devenu un lieu de détention et d'extermination d'autres victimes du nazisme après la mort de ses détenus juifs. Il a notamment accueilli les victimes des opérations menées par les nazis à la frontière entre la Lettonie et la Biélorussie", a noté M.Dioukov.
Le camp de Salaspils (Kurtenhof) a fonctionné de 1941 à 1944 à une vingtaine de kilomètres de Riga. Ses premiers prisonniers étaient des Juifs d'Autriche, de Tchécoslovaquie et d'Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Soviétiques - femmes et enfants biélorusses et russes, Lettons et Lituaniens. Au total, près de 100.000 personnes sont passées par ce camp.
RIGA, 20 janvier - RIA Novosti
L'exposition consacrée aux prisonniers du camp de concentration de Salaspils en Lettonie, qui devait s'ouvrir dans une semaine à Paris, a été annulée, rapportent des représentants de la fondation Mémoire historique.
La radio Govorit Moskva précise que cette décision a été prise par l'ambassade de Lettonie après des consultations avec le ministère des Affaires étrangères.
Selon les organisateurs, l'exposition a été annulée par les autorités lettones parce que ce focus "sur les enfants esclaves, devenus par la suite des "non-citoyens", nuit à l'image du pays durant sa présidence à l'UE".
Dmitri Stratievski, politologue, historien et membre de l'association Contacts qui collabore avec l'organisateur de l'exposition, la fondation Mémoire historique, a immédiatement réagi à cette annonce.
"Je connais les œuvres et c'est pourquoi la décision d'annuler l'événement m'a rendu perplexe. Elles ne représentent aucun risque pour la souveraineté de quelque pays européen que ce soit. L'exposition présente des œuvres documentaires, par conséquent je ne vois aucun préjudice pour la sécurité nationale ni aucune menace politique", a-t-il déclaré.
Le camp de concentration de Salaspils (Kurtenhof) a été créé pendant la Seconde Guerre mondiale sur le territoire letton occupé par l'Allemagne nazie. Les premiers prisonniers qui y étaient détenus étaient des Juifs d'Autriche, de Tchécoslovaquie et d'Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Lettons et des Russes.