Quand le Tartarin de Beauvau sert de chien de garde à Erdogan

Après l'attentat raciste

à consonnances fascistes affirmées

contre des démocrates Kurdes

« Nous sommes venus nous recueillir et demander du soutien de la part du gouvernement français, et nous recevons des gaz lacrymogènes et des coups de matraque »

Cris de colères et de peines des Kurdes de Paris. L'obligé d'Erdogan nie la dimension politique du crime 

Lendemain des assassinats, persistance du pouvoir à user pour les démocrates Kurdes des CRS et de la BAC d'une police à usage antifépublicain. 

Le  ministre banalisant -faut oser le dire et oser le faire - à un "simple" crime raciste l'insuportable tragédie de la rue Bachaumont, apportant ainsi historiquement l'absolution de fait des Loups gris d'Erdogan, des sbires de la monarchie sheriffienne, et autre milices fascistes qui ont permis repérage et passages à l'acte d'un multirécidiviste raciste en la matière. Un assassin autorisé à fréquenter les stand de tir alors qu'en attente de jugement pour agression raciste armée.

Cela pose une autre question dont la réponse conduit à mesurer les repères du pouvoir : quelle différence de traitement entre des crimes et exactions dès lors qu’ils sont le produit de l’idéologie djihadiste raciste et fasciste ou de l'extrême droite fasciste et raciste ? Quelles références culturelles permet  au pouvoir dans ses expression de se caler sur un tel distingo ? 

Moins d'une semaine après le retour de leur poisson pilote des Emirats, c'est l'expréssion d'une tolérance avec les pays aux pratiques fascisante par un ministre de Thoutenmacronaparte, historiquement et personellement familier voir plus de la plus que fascisante Action Française ?  A coup sûr, il y a de cela.

Cela pose aussi les question du statut de certains de ces clubs et "stands"quadrillés par les éléments les plus ultraréactionnaires de la police et de l'armée française et bénéficiant d'un "habeas corpus" statutaire de fait. L'impératif besoin de leur encadrement républicain, mais surtout des conditions de contrôles de ceux qui les fréquentent, surtout quand leurs antécédants judiciaires  exigent leur mise à l'écart.