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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Rebsamen simplifie...

Publié le 7 Avril 2015 par Canaille Lerouge in social, politique, syndicats, IRP, medef

...la vie des patrons.

 

♫ fils de Valls , enfant de Pétain ♪

 

 

 

La droite va engager une procédure

pour plagiat et captation d'héritage.

 

Le PS enterre les ordonnances de 45,

les acquis de 68

et piétine

les avancées de 81.

Rebsamen simplifie...

C'est dans la presse de ce mardi :

 

Les Echos aidé par l'agence de presse AEF  (Raymond Soubie, détient la majorité du capital du Groupe AEF) se frottent les mains : Le ministre du travail, Rebsamen, vient de transmettre au Conseil d'Etat et aux "partenaires" sociaux son projet de loi relatif "au dialogue social". le texte doit être présenté en conseil des ministres le 22 avril.

 

Devant le refus des syndicats de se plier au diktat du MEDEF, la solférinocratie vole au secours de ses maintenant commanditaires officiels.

 

Le pouvoir décide reprendre la main sur ce dossier et de passer en force sur la refonte des institutions représentatives du personnel (IRP) dans les entreprises. les 17 formes de consutlation de IRP sont rammenées à trois avec un laminage du droit syndical et social.

 

Symbolique d'une affirmation politique le gouvernement engagera son passage en force quelques jours avant le congrès du parti au pouvoir, à partir du 20 mai, une semaine avant la date anniversaire de la première Réunion du CNR.

 

Ses dirigeant ne pourront pas nous faire le coup de la surprise, dès la fin mars le sinistre du chômage avait présenté son projet devant le bureau national de la désormais milice politique du patronat. Nous n'avons pas entendu beaucoup de clâmeurs de protestation. Les "frondeurs" souffrent d'incontinence qu'à ce moment ils étaient tous partis pisser ? 

 

Le but, sauf absence de réaction permettant de passer dès juin, est de faire la énième version des mauvais coups de l'été en faisant définitivement adopter son texte en juillet en session extraordinaire si besoin au moment du BAC pour se prémunir de possibles réactions sociales trop fortes.

 

Dans le collimateur, la "simplification" des IRP, les mesures contre l'assurance-chômage des intermittents du spectacle et la création de la prime d'activité, issue de la fusion du RSA-activité et de la prime pour l'emploi.

 

Au nom d'un paritarisme où un patron égale un travailleurs dans des commissions paritaires régionales, pour permettre aux 4,6 millions de salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 personnes) d'être (mal et faussement) représentés, 15 millions d'autres vont être livrés à l'arbitraire patronal.

Berger va être content.

 

Ces commissions remake du pur jus de Belin à l'eau de Vichy seront des "lieux de concertation « incontournables " (sic) sur des sujets relatifs à l'emploi, aux conditions de travail, etc. Mais pas les salaires.

 

Les membres de ces commissions pourront donner « toutes informations ou conseils utiles » sur la réglementation ou la législation en vigueur mais interdiction d'entrer dans les boites c'est là ou le PS historiquement porte le pire des coups contre le droit syndical et la protection des délégués : ils n'auront, pas la possibilité de pénétrer dans l'enceinte des entreprises – exigence majeure et satisfaite du patronat.

 

le texte élargit le périmètre de la délégation unique du personnel : à l'heure actuelle, celle-ci peut rassembler (dans les sociétés de moins de 200 salariés) les délégués du personnel et le comité d'entreprise (CE) ; dès l'année prochaine le MEDEF financera les cars pour la Roche de Solutré : les entreprises de moins de 300 personnes pourront y ajouter le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

 

Une seule instance pour trois organes, en quelque sorte, avec des prérogatives inchangées. Les entreprises de plus de 300 personnes auront, elles aussi, la possibilité de fusionner, totalement ou partiellement, leurs IRP, à condition que l'opération soit validée par des syndicats (dont le poids doit être égal à au moins la moitié du personnel) Berger en tremble d'aise en armant son stylo.

 

Le gouvernement ne s'arrête pas en si bon chemin : il change aussi dans l’intérêt patronal nombre de dispositions légales : les sociétés qui dépassent la barre des 300 salariés disposeront d'une année pour se mettre en conformité avec leurs obligations en matière d'information du CE. Dans celles dont les effectifs se situent en dessous des 50 salariés, les patrons pourront décider unilatéralement de la suppression du CE – jusqu'à maintenant, il fallait l'accord des « organisations syndicales représentatives » ou, à défaut, de l'administration. Cela l'année du 70ème anniversaire de leur conquête.

 

Sur que Filoche et sa bande de faux culs vont dire que "c'est pas bien" mais ils appelleront parmi les premiers à voter socialiste comme à chaque élection...."pour faire barrage à la droite" .  Avec sa charte du travail, ce pouvoir se révèle pour ce qu'il est : un ramassis d'enfant de Pétain.

 

 

 

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A
Qu'on l'écrive avec un é ou un u c'est le même dégoût , à la fin de leurs mandats, que restera-t-il de ces avancées sociales si chèrement acquises par les luttes de nos anciens, et dire qu'ils ont donné leurs vies pour ces rêves piétinés traîtreusement par ces fratricides qui sont d'autant plus dangereux qu'ils se savent condamnés. Aline