A quoi adhère Rebsamen ?
Cela commence comme une de ces histoires banales chez Citroen ou Michelin, marqueur identitaire des pratiques héréditaires du patronat de la vallée de l'Arve (relisez et faites lire "Les cloches de Bâle" d'Aragon) bref un patronat qui s'autoproclame d'un droit supérieur même à dieu puisqu'à une époque (est-ce totalement périmé?) tous les dimanche matin il le convoquait pour le mettre à son service dans ces édifices qu'il cofinancçait, histoire d'amorcer la pompe, avec la part prélevé sur la plus que chiche paie de ses ouvriers pour construire et entretenir ses églises.
Il faut se souvenir que c'est ici qu'Ambroise Croizat grandira et se construira pour orgagniser les travilleurs, qu'il dirigera ses premières grandes luttes ouvrières contre les aieux des actionnaires des Tefal d'aujoiurd'hui. La lutte de classe n'est pas une invention mait un état de fait causé par le capital.
Bref, sûre de son droit de patron, la direction de Tefal si elle ne fait plus tirer sur les fortes têtes a décidé de faire la peau à l'inspectrice du travail coupable de faire vouloir faire appliquer les lois de la République sur le territoire de la République. A défaut de fusil, elle lâche ses chiens.
Mais voila, imaginez-vous que ces manants, les gueux chargé de fabriquer ou d'aider à fabriquer la rente, au lieu de financer des ex voto à la gloire de St Teflon patron de l'entreprise, en ont décidé autrement. Ils ont le toupet de demander des comptes au Sénéchal Rebsamen féal du bailly Macron maitre chien piqueur du baron de matignon, au service des Ducs des Savoies, de Bourgogne et d'ailleurs.
c'est ce qui conduit à ce communiqué des personels du ministère du travail de Haute savoie :
Notre collègue, inspectrice du travail de Haute Savoie, vient de recevoir une citation à comparaitre au tribunal correctionnel d’ANNECY le 5 juin 2015 à 14h00 en tant que prévenue pour recel (passible de 5 ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende !) et violation du secret professionnel (un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende !) à la suite d’une plainte déposée par l’entreprise TEFAL.
- Après avoir été décrédibilisée, isolée, humiliée et mise sous pression par sa direction à la demande de TEFAL, le tout sous la surveillance des services des renseignements généraux de la préfecture de Haute-Savoie…
- Après plusieurs mois d’arrêts maladie dus à la violence de la pression subie et avoir été placée dans l’impossibilité de poursuivre son contrôle de l’entreprise TEFAL…
- Après avoir subi l’acharnement de la DIRECCTE et du ministère refusant de reconnaitre son accident de service et alors qu’elle lutte encore pour le faire reconnaitre via le tribunal administratif…
- Après leurs menaces contre son avenir professionnel pour avoir osé révéler ce dont elle était victime en saisissant le CNIT, qui a fini, après enquête, par lui donner raison…
- Après que le CNIT a rendu un avis particulièrement cinglant le 10/07/2014 dénonçant les pressions indues exercées par Tefal sur notre collègue IT et l’absence de réaction de la hiérarchie…
- Après deux ans de souffrance et avoir eu le courage de retourner faire son travail dans l’entreprise TEFAL et constater les infractions pour lesquelles elle avait été évincée…
… Notre collègue est poursuivie aujourd’hui par le parquet d’ANNECY à la demande de TEFAL pour avoir fait son travail et dénoncé l’obstacle à ses fonctions.
Tandis que la hiérarchie n’a toujours pas condamné publiquement les agissements de l’entreprise TEFAL et continue de lui faire des cadeaux, en refusant notamment de suivre les rapports alarmants de l’inspection du travail, TEFAL veut écraser notre collègue avant que les projecteurs ne soient braqués sur ses agissements et les infractions qu’elle a commises au détriment des travailleurs.
L’entreprise tente de se faire passer pour une victime avant d’être jugée pour avoir voulu évincer l’inspection du travail de l’entreprise et continuer de violer en toute impunité les droits des travailleurs et le code du travail.
Ce procès est éminemment politique ! C’est l’éternel bras de fer entre David et Goliath, entre ceux qui font respecter le droit du travail et ceux qui le violent. C’est également le procès de notre métier, de l’inspection du travail, démantelée depuis des années et qui doit faire face aux attaques incessantes du MEDEF et du patronat à travers la mise en cause de ses agents (Indre, Marteau…).
Elles appellent également les collègues qui ne pourraient pas se déplacer à organiser localement des manifestations de soutien dans les régions les plus éloignées.
Nous demandons au RUT, DIRECCTE, DGT et au Ministre du Travail de condamner publiquement et fermement cette attaque contre notre collègue et nos missions et de lui procurer les moyens d’assurer sa défense (protection fonctionnelle).
Organisations syndicales de la DIRECCTE Rhône-Alpes : CGT – FSU – CNT – SUD – FO
Et voila comment Rebsamen se retrouve avec une cassrole de plus accoché au cul.
Pour connaitre les pratiques patronales et voir comment certains écrivent encore aujourd'hui l'histoire de façon à montrer que ces pôvs patrons même quand ils sont assassins le sont parce que victimes des brutes et harpies en galoches et comment la folie des insurgeants a paralysé le développement économique de la région voici une page trouvée en musardant sur la toile. (à lire) http://saintsymphoriendelay.kazeo.com/insolites-et-curieux/en-marge-du-1-mai-la-tragedie-de-cluses,a3207380.html
Voila aussi pourquoi le patronat savoyard (mais pas que lui) ne peut supporter de voir arriver l'inspection du travail ou tout autre outil de défense des droits sociaux et des conditions de travails de "leur" chair à produire.