Alcatel
ou
Retour sur ce fameux
rapport social d'exploitation
Michel Combes, qui doit quitter lundi la direction générale de l’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent, pour occuper le siège de PDG du groupe SFR-Numericable. (Il devrait également porter la casquette de directeur des opérations de la maison mère, Altice) va recevoir une somme de 13,7 millions d’euros répartie sur trois ans, selon le Journal du Dimanche.
Pour aider à mesurer ce que cela veut dire, selon le bilan social 2010, les 10 plus hauts salaires d'Alcatel avaient empôché 12 millions d'euros dont 10.4 millions de rémunération fixe.
Selon les syndicats, Alcatel-Lucent avait prévu dès 2012 de mettre en place un vaste plan de restructuration. Dans ce cadre, entre 1 650 à 1 800 postes seront supprimés en Europe dont 450 en France (sur un total de 9 075 salariés).
En avril 2015, Michel Combes avait annoncé qu’il renonçait à une disposition de son contrat qui lui permettait de toucher 2,4 millions d’euros d’indemnités de départ. Mais selon le JDD, les règles fixées par Alcatel ont été modifiées cet été.
Mais déjà la direction affichait le sens du mouvement dès 2010, elle placardait :
« …il a été décidé de limiter les augmentations de salaires aux seuls pays où elles sont obligatoires de par la loi ou les accords collectifs (au minimum requis) ou dans certains cas très exceptionnels… ».
Il s'agissait bien sur de celles des salariés des salariés, pas du staf de direction comme cela vient d'être rappelé plus haut.
Alcatel Lucent refuse de communiquer sur le sommes perçu au titres du CICE que lui a octroyé le gouvernement Valls.