Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Sport et politique

Publié le 20 Novembre 2022 par Canaille Lerouge in sport, politique, capital, idéologie, Actualités, Actualité internationale, Boussole

Depuis  les J.O. de l'antiquité

Un terrain majeur d'affrontement 

Il faut en finir avec la pseudo neutralité du sport. Heureusement qu'il sait porter des idées et des combats !

Il faut en finir avec la pseudo neutralité du sport. Heureusement qu'il sait porter des idées et des combats !

Sans remonter jusqu'à la guerre engageant les deux armées entre l'Urugay et l'Argentine dès les premier J.O.modernes ou les objectifs militaristes et racistes du ci devant Coubertin, Le sport est terrain politique.

Quelles aides à la pratique sportive ? Qui l'encadre ? Parlons des buts paternalistes du patronat et combien d'autre critères.

Très vite, en particulier avec le football et la passion qu'il suscite l'affrontement devient planétaire et la coupe du monde de foot comme les JO (et, bizarrement, pas pour d'autres sports pourtant tout aussi imapactés comme le cyclisme, le Tennis) s'installent au coeur du débat politique. Des valeurs progressistes tentent de contrer la militarisation fasciste du sport.

L'excellent site "RetroNews" (édité par la BNF) met ceci en ligne ce 20 novembre :

 

Juin 1934. La deuxième Coupe du monde de football de l’Histoire vient de s’achever dans l’Italie fasciste, où Mussolini s’est servi de l’événement comme d’un gigantesque outil de propagande au service de son régime. Deux mois plus tard, un autre « mondial » va prendre place à Paris et dans sa petite ceinture : la Coupe du monde du football ouvrier.

En août 1934 est organisée à Paris et dans sa banlieue rouge une contre-Coupe du monde de football placée sous le sceau de l’internationalisme ouvrier. 12 équipes, dont l’URSS qui sera victorieuse, participent à cet événement « antifasciste » qui rassemble communistes et socialistes.

But affiché de cet événement placé sous le sceau de l’internationalisme ouvrier : s’opposer aux valeurs mises en avant par la Coupe « officielle ». Il s’agit d’organiser, comme l’explique Mickaël Correia dans son livre "Une Histoire populaire du football", d'offrir « un véritable contre-modèle aux compétitions à la fois mercantiles et nationalistes promues par la FIFA ».

L’événement a lieu à l’initiative de l’Internationale rouge sportive (IRS), une organisation créée en 1921 sur imulsion de la IIIe Internationale, et de la fédération sportive ouvrière française (ancètre de la FSGT) adhérente à l'ISR, la FST (Fédération sportive du travail). Les socialistes de l’ISOS (Internationale sportive ouvrière socialiste) sont invités.

La question n'est pas ici de parler de son déroulement (histoire passionnante par ailleurs) mais de montrer combien les partisans d'une pseudo neutralité du sport, comme celles des arts et autres actvités humaines, coupes de champagne en main depuis des loges de l'opéra les tribunes VIP des stades ou club house de leurs golfs usent de cet argument pour masquer la place qu'occupe le capital et les enjeux financier, tels tumeurs excroissantes du PMU  et autres secteurs ludiques qui fabriquent de la rente à partir de la monnaitisation des jeux du cirque. 

Si vous appreciez les points de vue de Canaille le Rouge, abonnez vous à ses p@ges gratuites et non invasives.

 

Commenter cet article