Laporte a pris... la porte

En marge de cette

grande lutte sociale 

qui se construit  :

Ce malappris de Laporte a appris fermement qu'il devait la prendre.

Ce n'est qu'un des arcboutants de plus du sarkoland qui se prend un rateau judiciaire de première dans la poire pour activités peu compatibles avec l'exemplarité  attendue des encadrants des pratiques sportives. 

En apprenant cela, il ne doit pas y avoir que Platini à raser les murs. D'autant que devant le catalogue des pratiques délictuelles et criminelles  du gratin des appartachiks du sport français  il semble avoir  besoin d'une édition spéciale consacrée aux plus haut dirigeants du monde du sport professionnel.

Au moment où les clubs se débattent dans des situations financières lourdes, que les familles se saignent pour permettre à leurs jeunes de pouvoir s'épanouir physiquement et moralement, que les bénévoles déploient des trésors d'immagination pour pouvoir continuer a encadrer, transporter les sportifs des petits clubs, voir des pratiques financières délictueuses gaver des caciques par ailleurs relais iodéologico-politiques du capital est tout autant insupportable que de découvrir des pratiques, qui vaudraient à juste titre la cour d'assise si elle venait d'enseignants. Ils bénéficient là d'une omerta complice...jusqu'à ce que le couvercle explose. 

Avec la condamnation de Laporte, nous sommes là devant une de ces dérives liées structurellement au sport-bizness sport-spectacle. S'y conjuque cet aspect notablilité injectant l'émeri du clientelisme dans les rouages des structures dédérales et la place du levier "argent" pour organiser la vie sportive.

Alors que près de 500 milliards sont budgetés pour la loi de programmation militaire, le budget de la jeunesse et des sports, tout comme celui de la culture, est le parent pauvre permanent et pour que survivent les pratiques leurs animateurs sont invités à se soumettre aux fourches caudines mercantiles ou (et) au bon vouloir du mécenat.

Le sport, pratique culturelle emancipatrice,  ne peut se structurer autour de ces organisations pyramidales où à 70 ans on est un jeune dirigeant et ou pour gravir les strates des responsabilités, la servilité politique auprès des pouvoirs politiques sert d'EPO. Le Rugby, le foot en sont en première ligne des actuels témoignages.

Voir des XXLgénaires qui furent des juniors et séniors admirables prendre appuis sur leur gloire passée pour se remplir les poches ou procéder à des abus de toutes natures n'est ni admissible, ni supportable.

Tant que le mouvement sportif ne décidera pas de faire le ménage, la menace restera persistante même si des scandales  comme celui de la FFR  (ou dans un autre domaine celui du Pdt de la FFF) permet momentanément de l'écarter.