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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ce terme de réfugiés qui leur arrache la gueule

Publié le 5 Septembre 2015 par Canaille Lerouge in réfugiés, migrants, droit international, ONU, Traités

Cette volonté de culpabiliser les victimes

ou de les banaliser

comme expression d'une normalité

Ce terme de réfugiés qui leur arrache la gueule

Si un prix nobel de l'ignominie devait être décerné à ceux qui se surpassent pour dégager leur responsabilité ou cultiver des idées et pratiques nauséeuses, la docte académie aurait bien du mal à faire un pré-tri tant la poubelle est pleine de ces remugles et fermentations abjectes.

Certes Morano avait lancé la partie avec  quelques jours d'avance mais sur le cynodrome des chiens courants, elle a vite été doublée dans la ligne d'en face par la ministre belge des affaires sociales, elle même dépassé par Orban le hongrois qui à coup sûr use de substance interdite par le droit international pour aligner ses propos qui devrait le conduire devant le TPI.

Pendant ce temps, venu du diable Vauvert, casaque bleu horizon,  toque échevelée  Arnaud Klarsfeld descendu en catastrophe du conseil d'état entre en lice our asséner cette crétinerie qui devrait lui valoir une fessée magistrale par ses parents :

 

personne ne dit que ce n'est pas raisonnable de partir de Turquie avec deux enfants en bas age sur une mer agitee dans un frêle esquife

Notre donneur de leçon, spécialiste du je sais tout, en oublie jusqu'au B-A BA de l'histoire des persécutions et répressions, crises humanitaires,  celle du sort des réfugié et conditions de leur déplacement forcé durant ce 20e siècle dont il prétend porter la mémoire. Ses efforts finiront par être reconus, il va finir par être repéré comme encore plus exécrable qu'un BHL sur l'échelle des valeurs des calamités de réflexions qui échappent à la dénomination d'ntelectuelle.

En attendant, du point de vue du droit international, ces réfugiés ne sont pas des migrants ! Ils ne choisissent pas de partir vers un quelqconque eldorado plus ou moins vantés mais sont contraints, pour rester en vie, de partir, de fuir, de tout abandonner.

Comme ceux qui sont responsables de cette situation sont d'une part engagés par des traités interationnaux à accueillir les réfugiés, comme d'autre part ils sont décidés à tout faire pour ne pas assumer cette responsabilité, ils travestissent les réfugiés en migrants.

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A
Personne ne dit que ce n'est pas raisonnable de partir de Turquie avec deux enfants en bas age sur une mer agitee dans un frêle esquife.<br /> Personne ne dit que le petit Grégory était bien imprudent de jouer près des bords de la Vologne.<br /> Et personne ne dit que le petit Bastien n'aurait pas du s'approcher de la machine à laver.
J
Il est vrai que les MOTS peuvent avoir une très grande importance suivant les situations et que les MOTS qui concernent la VIE d'Etres humains revêtent plus que toutes autres un caractère ultra-sensible .<br /> Pour ma part , je m'étais arrêté sur le mot MIGRANTS car ce mot était le plus usité par les médias (encore eux) et sans m'être réellement penché sur la définition du premier et de celle du mot REFUGIES , de loin plus dramatique en amont comme en aval .<br /> Autant pour moi , j'y veillerai sérieusement à l'avenir .