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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

A propos des propos d'Arno Klarsfeld

Publié le 6 Septembre 2015 par Canaille Lerouge in capitalisme, impérialisme, réactionnaire, Réfigiés, droite, Klarsfeld

Et les indignations

(légitimes mais de circonstances)

qu'ils suscitent.

A propos des propos d'Arno Klarsfeld

Toujours à l'affût pour franchir la ligne, spécialiste de la chute vers le pire,

Arno Klarsfeld n'est pas un perdreau de l'année et ceux qui s'offusquent de ses déclarations, ont soit la mémoire courte soit une volatilité de la réflexion surprenante.

Auréolé de son patronyme par la qualité de ses parents, ce type est un spécimen du jeune ranci réactionnaire. Membre du Conseil d'État sans compétences autres que des études de droit et un passeport UMP, par la grâce de ses accointances avec Sarkozy, il va pouvoir continuer, prérogatives du Conseil d'Etat, de participer aux arrêts et décrets décidant de qui peut ou pas rester sur le sol français.

Dès 2003 il se fait remarquer en publiant dans le monde du 11 février une tribune intitulée "Pour la Guerre" soutenant la volonté des USA d'agresser l'Irak au nom de la présence des "armes de destructions massives" dont la suite montrera qu'elle n'éxistait pas. Klarsfeld, comme son pote BHL , a donc une part plus que conséquente de responsabilité dans la destabilisation du moyen Orient.

En 2004 il persiste au nom de l'amitié avec les États-Unis, et de la protection due à Israël dont il est aussi citoyen qu'il apporte son soutienà l'intervention américaine. Il prendra à ce sujet défense de George W. Bush sur les plateaux de télévision français (Canal + en particulier) ... si Bolloré dans sa reprise en main de la ligne rédactionnelle de Canal ou pour ses aventures coloniales en Afrique à besoin d'un coup de main, il sait à qui s'adresser) 

Entré en politique, spécimen de hors-sol, pour avoir croisé par hasard à vélo autour de Longchamp celui qui sera son mentor politique , il se voit confier par celui-ci pas encore locataire de l'Elysée, en décembre 2005, la rédaction d'un « travail approfondi sur la loi, l'Histoire et le devoir de mémoire », à la suite de la polémique autour de la loi mémorielle du 23 février 2005 mentionnant le « rôle positif » de la colonisation.Un travail jugé comme calamiteux par les historiens les géographes et les démographes seuls l'armée, l'église et le syndicats des armateurs et négociant forestiers exotiques y trouveront quelques vertues.

En mai 2006,Sarkozy, toujours, lui demande à nouveau des propositions en matière de prévention de la délinquance des mineurs. À la lecture de ses recommandations les avocats, juges pour enfant et personnels de la PJJ en tombent à la renverse : Arno Klarsfeld propose, contribution aux voeux de Kessler de détricoter les acquis du CNR,  attaque frontale contre l'ordonance de 1945 assurant la protection de la jeunesse, de juger les mineurs délinquants récidivistes de 16 à 18 ans comme des majeurs, (l'indignation des professionnels et son écho feront que les préconisations du p'tit réac à roulette de ne seront pas reprises dans le projet de loi dit "de prévention de la délinquance".

Envoyé en mission pour succéder à un élu de droite aux législatives à Paris nommé De Gaulle, dans une circonscription quasiment sur-mesure, candidat pour l'UMP, Klarsfeld junior se ramasse une gamelle magistrale et, SDF électif, obtient un statut de réfugié politique au sein du gouvernement Fillon.

Quelques mois plus tard AKlarsfeld est nommé conseiller d'État au tour extérieur par le Conseil des ministres en octobre 2010, tandis que certains de ses pairs, pourtant par ailleurs peu critiques sur ses prises de position restent dubitatifs sur la pertinence de cette promotion.

Sarkozy sait pouvoir compter sur sa jeune pousse réactionnaire : il le fait nommer en septembre 2011 Président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration. Là, d'entrée, il provoque colère et indignation par une série de déclarations qui pourrait l'installer à la table des Le Pen sans difficultés majeures : "relativisant" l'expulsion des Roms que la politique de reconduite à la frontière du gouvernement Fillon ne les envoyait pas « vers Auschwitz », et que « lorsqu'on n'a qu'une pièce, on ne fait pas huit enfants ! ».

Sujet éclairé par l'actualité qui classe définitivement l'individu : il se déclare également en faveur de la construction d'un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie pour empêcher l'immigration illégale.  Klarsfeld le propose en Grèce,  Orban le fait en Hongrie. On a les disciples qu'on mérite. 

Conclusion (provisoire). Ce type est à la droite dite décomplexée ce que Collard est au f-haine : un outil affuté dont la réaction se sert à chaque fois que possible. 

Canaille le Rouge attend et espère que les avocats de son barreau (Paris) vont réagir à ses propos. Mais il semblerait qu'une intervention de ce genre ne soit pas à l'ordre du jour. Prévenir La Canaille si du nouveau de ce côté se produisait.

Qu'il est loin le temps où l'Association Internationale des Juristes démocrates prenait l'initiative de venir croiser le fer avec la pensée réactionnaire pour défendre et faire avancer les idées progressistes, la cause des démocrates persécutés et la libertés des peuples.

 

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A
Hallucinant ce triste personnage serait diagnostiqué par le Dr K.... comme atteint de séquelles dues à une chute pour avoir raté le barreau...... ce qui fait qu'aujourd'hui il est à la hauteur du pire, celui qui a une fifille... Aline